D’abord, il a fallu se pincer: un nouvel album des Cure, vraiment? Tellement espéré et promis, jamais sorti. Le voici, lancé par la parution en septembre de Alone, un morceau de sept minutes introduit par une longue plage instrumentale avant que Robert Smith ne vienne poser sa voix, belle, profonde, inchangée, enfantine et nostalgique, une caresse. Parce que seize ans, c’est longCes seize ann...