Picherande. Parler patois, la langue de chez nous. Autour du poêle à bois, le moment était chaleureux, d’autant que ce jour-là, la météo pluvio-orageuse se prêtait bien au contexte d’une soirée près de l’âtre.
Une quinzaine de participants a honoré ce premier atelier de la saison au Volcan’Hostel. Il y a ceux qui parlent patois tous les jours, ceux qui le comprennent mais ne le parlent pas et ceux qui ne font ni l’un ni l’autre mais qui aimeraient apprendre. Le patois, c’est compliqué, il n’y a pas d’école, c’est comme la musique, il faut une bonne oreille.
Etre à l’écoutePour ceux qui le parlent, c’est à force d’entendre des conversations en famille, en voisinage depuis l’enfance qu’ils ont appris. C’est donc une transmission orale, car à la base, le patois ne s’écrit pas. Dans un rayon de 15 à 20 km autour du massif du Sancy, chaque secteur a son parlé, l’écriture est donc bien compliquée !
Pour ne pas perdre une partie de ces racines, Aude Jommier, du Volcan’Hostel, a décidé de mettre en place des ateliers de patois. Le prochain est prévu le jeudi 14 novembre à 18 heures.