Une soirée quasiment parfaite. Voilà ce qu'a réussi le CAB en dominant Biarritz avec le bonus offensif 31-13, vendredi soir au Stadium.
Les tops
La conquête. Bousculée à Mont-de-Marsan lors de la dernière journée, la conquête corrézienne a démontré qu’il s’agissait d’un simple accident de parcours.
Car, ce vendredi soir, face à Biarritz, les avants corréziens ont fait le boulot. Et plus encore, en étant quasiment parfaits en touche, avec 14 ballons captés sur 16 lancers et pas moins de quatre pénalités récupérées en mêlée fermée.
De quoi voir venir et permettre à Lucas Da Silva d’une nouvelle fois concrétiser un très bon ballon porté, pour un septième essai inscrit en six rencontres par le talonneur.
Le réalisme. Cliniques. Les Brivistes ont su se montrer pragmatiques dès qu’ils ont été près de la ligne d’en-but du BO, notamment en première période. À l’image de cet essai inscrit par Erwan Dridi, opportuniste après un jeu au pied de Stuart Olding, mal négocié par l’ancien corrézien Arthur Bonneval qui a permis à son successeur d’aller à dame et de creuser l’écart.
Curwin Bosch. Pas forcément toujours à son aise depuis son arrivée en Corrèze, l’ouvreur sud-africain a rendu une solide copie face à Biarritz.
Dans le jeu courant, Bosch avait décidé de plus attaquer la ligne qu’à Mont-de-Marsan et cela a payé sur l’essai de Carbonneau, après une bonne percée et une bonne transmission. Le numéro 10 y est aussi allé de son essai, en seconde période, sans compter deux très bons 50-22 trouvés pour mettre la pression sur Biarritz.
La défense. Ce vendredi soir, malgré un essai inscrit en contre par Arthur Bonneval à la 78e minute, Brive s’est montré costaud en défense, à l’image de ces deux séquences très solides, proche de sa ligne, autour de la 70e minute de jeu.
CA Brive - Biarritz : c'est l'heure de votre carnet de notes, à vous de voter
Le flop
L’alerte à l’épaule de Léo Carbonneau. Le capitaine du CAB a dû quitter ses partenaires à la pause, après avoir reçu un coup à l’épaule dans les derniers instants du premier acte.
Le staff, qui a sans doute voulu ne prendre aucun risque avec son demi de mêlée, en a profité pour (re)lancer Maxime Sidobre qui a montré de bonnes choses dans l’animation, notamment dans sa vitesse de transmission. La bonne nouvelle ? « Carbo » est finalement revenu sur le terrain pour les dernières minutes.
Benjamin Pommier Photos Stéphanie Para