Le public du stade Jacques-Lavédrine, l’avait vu à l’œuvre lors du match de préparation contre Tulle, le 23 août. Les supporters de l’US Issoire auront l’occasion de voir Beka Kakabadze pour la première fois en championnat, ce dimanche, à l’occasion de la réception de Courbevoie.
Le pilier gauche est arrivé tardivement à Issoire cet été. Il constitue l’une des recrues de poids de l’USI durant l’intersaison. « Une recrue de choix », avait d’ailleurs déclaré à son sujet Christophe Rodier, au moment d’évoquer sa signature.
L’international géorgien débarque avec une belle carte de visite. « Il va nous apporter toute son expérience à un poste où l’on n'est jamais assez fourni. On est flatté qu’il nous ait sollicités, se réjouit le coach de l’USI. Cela montre que notre club véhicule une bonne image ».
À 29 ans, Beka Kakabadze n’arrive pas en terre complètement inconnue à Issoire. Depuis son passage à l’ASM (NDLR : 31 matchs dont 8 comme titulaire, entre 2017 et 2020), il était resté en contact avec ses anciens coéquipiers Davit Zirakashvili et Viktor Kolelishvili. « À l’époque, j’avais joué aussi avec Alexandre Lapandry (NDLR : l’ancien troisième ligne a pris en main la conquête en touche d’Issoire cet été). C’est un plaisir de le retrouver. C’est une belle personne ».
En revenant en Auvergne, le pilier passé par l’ASM, Oyonnax, Cognac et Suresnes souhaite désormais se poser. « J’ai beaucoup voyagé ces dernières années. J’en avais assez de bouger ».
Le pilier géorgien est également revenu en Auvergne pour retrouver le terrain et le plaisir de rejouer après une longue période délicate à Suresnes, en région parisienne, où il était les deux saisons précédentes.
« Après avoir été opéré des cervicales, je n’ai joué qu’une rencontre la saison dernière car je n’étais pas dans les plans de l’entraîneur. Cela n’a pas été facile à vivre. Quand on est joueur, s’entraîner la semaine c’est bien, mais si on ne joue pas le week-end... »
De fait, avec un seul match au compteur, il reste sur une saison quasiment blanche. « On sait qu’il aura besoin de temps pour retrouver le rythme, convient Christophe Rodier. On ne va pas brûler les étapes. La saison est longue ».
La semaine dernière, le coach l’a lancé comme titulaire à Beauvais.
« J’ai eu de bonnes sensations. Cela s’est bien passé », ajoute le pilier, d’autant que cette première s’est conclue par une victoire. « Mais je ne suis encore qu’à 60 % ». Contre Courbevoie, Beka Kakabadze devrait encore élever le curseur.
Didier Cros