Leurs collègues de Vichy et Bellerive, où les mêmes dispositions ont été respectivement votées en décembre 2023 et mars 2024, ont visiblement inspiré les élus cussétois.
Une "mission de prévention"Désormais la convention de coordination entre les forces de l’État et la police municipale prévoit d’équiper les agents de la commune d’armes létales. Cinq pistolets Glock, modèle 45 gen 5, calibre 9 mm, précisément. Ladite convention précise pourtant, dès le préambule, que « le cœur de métier de la police municipale est, et doit demeurer, la préservation de la tranquillité publique. […] Dans le cadre de cette mission de prévention, et aux fins exclusives de dissuasion, les policiers municipaux peuvent être amenés à constater des infractions ou actes contraires à une norme en vigueur (nuisances sonores, stationnement entravant la libre circulation…) et à appliquer une sanction par procès-verbal. »
Pas de notion de répression dans le texte, mais celle « d’assurer la sécurité des policiers ainsi que celle des citoyens. » Premier point à l’ordre du jour du conseil, cette nouvelle convention a été adoptée rapidement, sans qu’Annie Corne, adjointe à la sécurité, ne s’attarde sur cet équipement. Elle a en revanche précisé que les policiers seraient équipés de talkie-walkie, afin d’améliorer leur communication sur le terrain.
Des tarifs préférentiels sur les obsèquesAutre point adopté lors du conseil, un contrat d’obsèques communal signé avec l’opérateur funéraire cussétois PGF - Services funéraires, agence du groupe national OGF. Seul à avoir répondu à l’appel à projet de la commune, le prestataire proposera des réductions pour les cussétois et les agents de la ville, avec en moyenne des économies de 10 à 20 % sur les tarifs de base pratiqués, qui s’élèvent aujourd’hui à 2.900 € pour une inhumation, et 2.814 € pour une crémation. Sur le même principe que la mutuelle communale, les habitants pourront s’adresser directement en mairie pour en bénéficier.
En complément, Jean-Sébastien Laloy a annoncé qu’à la suite des reprises de concessions abandonnées par la commune, celle-ci envisageait de commercialiser des caveaux déjà construits, puis vidés, « ce qui représente une économie considérable par rapport à l’achat d’une concession nue. »
Sandrine Gras