Dans sa quête de renforcer son influence sur le marché énergétique mondial, l’Algérie intensifie ses efforts de coopération avec des partenaires du continent, notamment le Niger.
Le 29 septembre à Alger, lors d’une rencontre entre les ministres de l’Énergie des deux pays, l’accélération de la mise en œuvre du projet de gazoduc transsaharien (TSGP) a été évoquée.
Évalué à 12 milliards d’euros, ce pipeline long de plus de 4 000 km, a pour objectif de transporter le gaz naturel nigérian vers l’Europe, en traversant le Nigeria, le Niger et l’Algérie.
Sur le plan des débouchés, la mise en œuvre de ce projet, dont l'idée a germé il y a 44 ans et qui a été initié il y a 15 ans, aurait ainsi une chance de coïncider avec l'actuelle volonté des Européens de trouver des alternatives au gaz russe.
Une piste à laquelle d'autres ont également pensé, notamment le voisin et rival marocain, qui lui aussi projette de construire un gazoduc avec le Nigeria afin d'alimenter le Vieux continent en or bleu. Confirmé en 2018, ce projet concurrent de plus de 5 660 kilomètres n'est pas attendu avant 2043.