Les témoignages de plusieurs Gannatois, qui ont eu le privilège d’assister aux Jeux Olympiques de Paris 2024, confortent les ressentis de bon nombre de téléspectateurs, assidus et heureux devant leur écran, pour vivre cette parenthèse enchantée de l’été qui a généré tant d’émotions et de fraternité.
« Une ambiance festive et colorée »Nadège Lhotel, principale adjointe au collège de Gannat. Les délégations dans les bateaux sur la Seine et tous les publics ont admiré la splendeur des monuments parisiens, les tableaux racontant l’histoire de France et l’évolution de la société, avant de revoir Nadia Comanesci, Karl Lewis et d’autres sommités de l’Olympisme se relayer, pour permettre à Teddy Riner et Marie-José Pérec d’allumer la flamme !
« Après cette sublime cérémonie d’ouverture, j’ai eu la chance d’assister aux succès de l’équipe de France de rugby à 7 qui a embrasé le Parc des Princes : cette première médaille d’or a donné le ton et généré un enthousiasme communicatif dans chaque stade. J’ai pu aussi mesurer cette ferveur, dans le tournoi 3 x 3 de basket masculin, à la Concorde. »
Karine Faure, professeur EPS au lycée. « J’ai eu le bonheur de vivre en famille, pendant une semaine, des moments merveilleux, empreints de sourires et de fraternité avec des Français, des Anglais, des Australiens… Je me suis sentie tout de suite en sécurité, bien guidée par les forces de l’ordre et bénévoles, actifs et disponibles. Dans les stades, j’ai vécu cette ambiance festive et colorée, dynamisée par un public euphorique et enthousiaste qui a applaudi et crié sa joie, fait trembler les tribunes, agité les drapeaux tricolores et scandé les prénoms des athlètes pour les transcender ! »
Anne-Lise Borel, professeur documentaliste au lycée. Anne-Lise Borel a couru le marathon des J.O. avec 2.024 personnes chanceuses au tirage au sort ! Elle a partagé les efforts des coureurs, stimulée par les encouragements d’un public exubérant, sur ce parcours de 420 m de dénivelé. Elle a aussi admiré, sans la quitter des yeux, la beauté incandescente de la vasque qui a, dans cette nocturne irréelle, illuminé ses pensées pendant 4 h 22 et permis d’aller au bout d’elle-même pour mériter sa médaille.
