L’appel à la grève nationale dans l’enseignement n’a pas été particulièrement suivi dans le bassin vichyssois. C’est le constat établi, sans surprise, par les représentants des syndicats de l’enseignement, réunis mardi soir, pour dresser un premier bilan.
Plus de tâches à effectuer, mais pas plus de moyens« Près de la rentrée, c’est toujours compliqué de se mobiliser, surtout en primaire. » Les classes débutent, les cours se préparent encore, le tout avec « quinze postes non pourvus dans le second degré dans l’Allier » et des professeurs qui « doivent faire toujours plus, mais avec le même temps disponible ». Notamment, rentrer informatiquement et individuellement les résultats des évaluations standardisées des élèves de primaire, que les syndicats ont appelé à boycotter cette année.
Frédérique Vayssié, enseignante des CP, CE1 et CE2 à l’école d’Etroussat a d’ailleurs choisi de participer au boycott. « La forme et les modalités de cette évaluation sont catastrophiques. Ça panique mes élèves. Donc je ne fais passer que ce qui s’adapte à ma pédagogie, et j’ai la confiance des parents. Je pense que ça peut avoir plus de poids que de faire grève. »
Sandrine Gras
