Après avoir été déboutées en première instance lors du procès intenté en 2021 contre l’État belge, Monique Bitu Bingi, Lea Tavares Mujinga, Simone Vandenbroecke Ngalula, Noëlle Verbeken et Marie-José Loshi ont fait appel. Elles font partie des quelque 14 à 20 000 métis enlevés à leur famille pendant la colonisation du Congo. La période concernée porte plus spécifiquement sur l’après-guerre et touche également le mandat colonial sur le Ruanda-Urundi. Les audiences auprès de la cour d’appel se sont tenues lundi 9 et mardi 10 septembre à Bruxelles dans un procès qui va au-delà de la simple demande de réparation. Leurs avocats plaident le crime contre l’humanité, ce que conteste l’État belge.