Avec le Bol d’Or, ce week-end (départ samedi à 15 heures), c’est déjà la fin de la saison d’endurance. Une quatrième et dernière épreuve qui doit permettre à Viltaïs de finir sur une bonne note cet exercice 2024, jusque-là frustrant.
Rappelons que tout avait commencé avec une cruelle casse moteur rapide (après un peu plus de trois heures de course) lors des 24 Heures du Mans, en avril. Le team 333 s’était, ensuite, en juin, remis dans le bain à Spa, en finissant au pied du podium au terme des 8 heures de course (et d’une belle remontada). Avant de faire l’impasse sur le Japon et les 8 Heures de Suzuka en juillet, une manche trop coûteuse et pas assez intéressante pour remonter au classement.
Jamais deux (podiums) sans trois ?Bref, la fin de saison se profile. Et l’objectif reste le même pour la Honda : rivaliser avec les meilleures motos du plateau. D’autant plus sur le circuit du Castellet qui lui réussit tout particulièrement. C’est là que le team moulinois avait remporté le mythique Bol d’Or en 2022, là encore qu’il avait pris la deuxième place en 2023. On recommence en 2024 ?
On attend cette course avec beaucoup d’envie et d’impatience, raconte le nouveau team manager, Pierrick Gillet (lire par ailleurs). On veut prendre des points et remonter au classement général. On sait que tout est possible sur une 24 heures. Notre ambition, c’est de gagner une fois encore le trophée de meilleure équipe privée du championnat du monde.
Réponse ce dimanche sur le coup des 15 heures vrombissantes.
Et en 2025 ? Reverra-t-on Viltaïs sur les paddocks internationaux ? L’avenir du team est, pour le moins, flou. En difficultés financières, l’association de réinsertion moulinoise a dû s’affilier au Groupe SOS en février dernier. Groupe qui a licencié, cet été, le directeur général (et team manager de l’équipe moto depuis deux décennies), Yannick Lucot. Reste à savoir ce que SOS fera de l’écurie moto dont le futur est plus que jamais incertain...
Le directeur général de l'association Viltaïs licencié
Kevin Lastique
