«Je voudrais vous rassurer qu'il y a une étroite collaboration avec le ministère de la Santé pour s'assurer que nos écoles restent sûres» a souligné dans un message vidéo Raïssa Malu, la ministre congolaise de l'Éducation pour apaiser le public en cette période de crise sanitaire due à la propagation rapide du Mpox.
Anciennement connu sous le nom de variole du singe, le Mpox est de retour avec un variant plus virulent et plus contagieux. La RDC connaît une flambée rapide de Mpox avec près de 18 000 cas et 700 décès signalés d’après le dernier bilan, selon le CDC Africa.
Dans son message, la ministre congolaise a assuré que toutes les mesures nécessaires seraient mises en place pour protéger les élèves au sein des établissements scolaire. «Il est essentiel de garantir des conditions sûres pour nos élèves dans tous les établissements. Le ministère de la Santé diffusera des messages que notre administration relaiera. Les écoles, les parents et les élèves sont vivement encouragés à suivre les mesures barrières recommandées» a-t-elle déclaré.
Face aux inquiétudes croissantes des parents, nombre d'entre eux pourraient décider de garder leurs enfants à domicile afin d'éviter tout risque de contamination. Pourtant, David Diatezwa, président de l'Association nationale des parents d'élèves, souhaiterait apaiser ces craintes. «C’est avec tranquillité d’esprit que nous enverrons les enfants à l’école le 2 septembre», a-t-il affirmé au micro de RFI.
Diatezwa a notamment insisté sur le fait que les mesures de sécurité et les précautions mises en place devraient permettre de garantir un environnement sûr pour les élèves, et encourage les familles à rester confiantes dans la gestion de la situation par les autorités éducatives et sanitaires.
Dans le cadre de la lutte contre l'épidémie de Mpox, le département congolais de la Santé a fait savoir le 30 août qu’une dotation de 105 tonnes de médicament avait été octroyée par la Banque mondiale à travers le projet REDISSE. Cette dotation doit permettre de couvrir les besoins de plus de 15 000 patients dans 11 provinces, soit plus de 80 % des cas recensés, a assuré le ministre congolais de la Santé, de l'Hygiène et de la Prévention, Samuel-Roger Kamba.
Ce dernier a par ailleurs rappelé que la prise en charge des personnes atteintes de Mpox était entièrement gratuite.