La saison est encore longue se diront les plus optimistes. La saison va être longue se diront les autres. Bien qu’il n’y ait que deux journées de disputées, il est en tout cas logique de s’inquiéter de ce qu’ont montré les Corréziens, samedi face à La Rochelle. De s’inquiéter surtout de ce qu’ils n’ont pas montré…
« On n’a pas vu cet état d’esprit "briviste" qu’on doit s’imposer à chaque fois : la grinta, l’agressivité. C’est la seule orientation possible. Ce n’est pas un point qu’on a perdu ce soir (samedi) mais bien trois », déplorait Aziz Elaz au coup de sifflet final.
Ainsi, Brive a complètement déjoué sur son premier acte et, même face à des Rochelais censés boxer dans la même catégorie qu’eux, ça n’a pas pardonné.
« Il a fallu restructurer l’équipe en fonction de l’absence d’Oussama (Belfoul). Sauf qu’aujourd’hui, il y a des joueurs qui ne sont pas au niveau. C’est interdit d’entamer un match comme ça, chez nous, face à une équipe qui a galéré tout l’an dernier, qui démarre par une défaite cette saison... »
Une défense en chantierComme annoncé, Aziz Elaz a dû bricoler samedi soir à Pestourie. Les couloirs défensifs n’ont, par exemple, pas de réels spécialistes. En cascade, la suspension de Belfoul a aussi fait monter Lajugie en 6. Une option qui n’a pas payé.
Dès lors, l’analyse de la pré-saison étoiliste reste d’actualité. Tout le système défensif est à la peine après des départs de joueurs importants. L’attaque amène, elle, plus de réjouissance mais doit encore mieux faire.
La rentrée de Boukoulou a amené du gaz. Ulmet, quand il se met face au jeu, peut vite créer l’étincelle. Même constat pour Toko-Camara, décisif sur le but de Sanou Danfakha (1-2, 72e). Un vrai but d’attaquant, contrôle en pivot en pleine surface et frappe enchaînée.