Michel Chassériau ancien habitant du quartier de Valensolles, se souvient de son enfance passée à côté d’un camp de soldats allemand. L’espiègle petit garçon d’alors fut notamment le témoin de la mort du capitaine Lambertin, résistant, tué sous ses yeux et ceux de son père, le 31 août 1944, jour de la Libération de Valence. Chaque année, il va fleurir les lieux du drame. Celui qui plus tard sera soldat lors de la guerre d’Algérie, se souvient de ces moments empreints d’émotion et de l’arrivée des Américains dans la capitale de la Drôme « qui nous offraient des chewing-gums et des gâteaux ».