Le président des Républicains Eric Ciotti, que les dirigeants du parti tentent d'exclure depuis son alliance avec le RN aux législatives anticipées, n'entend pas "à ce stade" renoncer à ses fonctions, a-t-il affirmé mercredi 28 août à l'AFP.
"Ce n'est pas d'actualité", a-t-il déclaré, niant avoir l'intention d'annoncer son départ lors de sa rentrée politique samedi à Levens, dans son fief des Alpes-Maritimes. "A ce stade, je ferai des annonces samedi sur une offre nouvelle, ce qui n'implique pas automatiquement le retrait de la présidence LR", a ajouté le président du groupe "A droite", qui compte 16 députés à l'Assemblée nationale.
"Ce sera plus un appel aux militants LR" pour qu'ils rejoignent son alliance, a-t-il assuré, ajoutant vouloir présenter à Levens "une réponse à l'aspiration de l'union des droites qui est puissante" dans le pays.
Les partisans de la Droite Républicaine patiententDu côté de la Droite républicaine, le nom du groupe de 47 députés présidé par Laurent Wauquiez, on assure n'avoir "aucune information ou indication" sur les intentions d’Eric Ciotti, que le parti a tenté en vain d'exclure de la présidence à trois reprises en juillet.
La justice doit se prononcer le 14 octobre sur le sort du président qui souhaite, pour sa part, que les militants soient consultés, a-t-il indiqué. Moins de 48 heures après l'annonce de la dissolution de l'Assemblée nationale par Emmanuel Macron, Eric Ciotti avait provoqué la surprise en annonçant début juin sa décision de s'allier au RN aux législatives.
Une décision qualifiée de "traitrise" par Laurent Wauquiez et les autres dirigeants du parti.
Avec AFP