La 74ème session du Comité régional de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) pour l'Afrique se déroule cette année en République du Congo, pays touché par le virus Mpox, ou «variole du singe».
La 74e session du Comité régional de l'OMS pour l'Afrique commence aujourd'hui !
— OMS Afrique (@OMS_Afrique) August 26, 2024
????Suivez la cérémonie d'ouverture en direct à partir de 10 heures (GMT+1), sur nos réseaux sociaux et sur notre site web.
Plus d'informations sur le #RC74AFRO ici ▶️ https://t.co/Cesq1Ststnpic.twitter.com/4CgBLBfO1q
500 participants, dont 47 ministres de la Santé du continent africain, sont attendus à cet évènement qui se tient du 26 au 30 août à Brazzaville. Les représentants des différents États africains doivent «examiner et approuver les politiques, les activités et les plans financiers visant à améliorer la santé des populations d'Afrique», selon la présentation faite par l'OMS de cet évènement.
La République du Congo fait partie des pays ayant signalé des cas de Mpox. Ils sont pour l'heure 13 pays, selon le Centre africain de contrôle et de prévention des maladies, une institution de l'Union africaine, à avoir confirmé 2 863 cas et 517 décès en 2024.
Le 15 août, le Directeur général de l’OMS a déclaré que la recrudescence du virus Mpox «constitue une urgence de santé publique de portée internationale (USPI)» évoquant notamment l’émergence d’une nouvelle souche du virus en République démocratique du Congo et sa propagation rapide dans les pays voisins.
Pour contrer la propagation du virus, l’Algérie à pris une batterie de mesures préventives au niveau des postes frontaliers alors que le pays n’avait dénombré aucun cas de variole du singe sur son territoire.
Le ministre de la Santé Abdelhak Saihi a ainsi mis en place un dispositif de surveillance et d’alerte avec un «renforcement de la surveillance des cas à travers le dispositif de veille aux points d’entrée» et une «détection rapide des cas par le personnel médical» ainsi que le «développement de l’information et la sensibilisation de la population générale».
Le ministère algérien de la Santé a par ailleurs présenté une batterie de mesures parmi lesquelles : «l’éviction des contacts avec des personnes infectées», «l’isolement des personnes infectées» et l’utilisation de masques respiratoires. Des mesures qui pourraient être reprises par plusieurs États africains.