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« Aux fondements de l’industrialisme » de Robert Leroux

Dans son ouvrage Aux fondements de l’industrialisme, Robert Leroux plonge au cœur du débat qui oppose l’industrialisme libéral et l’industrialisme planificateur, en explorant principalement les idées de Charles Dunoyer et Charles Comte.
Ce livre est une contribution précieuse à la compréhension des fondements de l’industrialisme libéral au XIXe siècle, une idéologie qui a marqué profondément la pensée économique et politique française.

 

L’aventure du Censeur

Charles Dunoyer et Charles Comte ont été les cofondateurs et principaux contributeurs de Le Censeur, une revue libérale publiée en France au début du XIXe siècle, de 1814 à 1815, puis sous le titre Le Censeur Européen jusqu’en 1820. Leur activité au sein de cette revue s’inscrit dans un contexte de restauration monarchique, où la liberté d’expression et les droits individuels étaient sévèrement restreints.

Le Censeur était un organe de critique sociale et politique qui défendait les principes du libéralisme classique, notamment la liberté individuelle, la propriété privée, et la limitation du pouvoir étatique. Dunoyer et Comte y dénonçaient l’absolutisme royal, les privilèges de l’aristocratie, et l’influence excessive de l’Église, tout en plaidant pour un gouvernement limité, le respect des droits de l’Homme, et la promotion de l’industrie comme moteur de progrès social. Leur engagement pour ces idées libérales leur a valu des poursuites judiciaires et l’arrêt de la publication en 1820. C’est dans ce journal que les fondements de la pensée de Charles Dunoyer émergeront et s’articuleront progressivement.

 

Charles Dunoyer : un défenseur de l’industrialisme libéral

Leroux met en lumière la figure de Charles Comte et de Charles Dunoyer (même s’il s’intéresse surtout au second contributeur du Censeur).

Charles Dunoyer est un intellectuel de premier plan dans le développement de l’industrialisme libéral. Selon lui, l’industrialisme est indissociable de la liberté individuelle et économique. Il se dresse contre l’interventionnisme étatique et les tendances corporatistes qui asservissent les individus et entravent le progrès social et économique.
Il critique avec vigueur l’accroissement du pouvoir étatique et l’administration excessive, qu’il perçoit comme une source de corruption et de déclin moral.

Il affirme :

« La passion […] va élever une administration gigantesque qui héritera de tous leurs privilèges ; ce qui était affaire de corps deviendra affaire de gouvernement ; une multitude de pouvoirs et d’établissements particuliers passeront dans le domaine de l’autorité politique. »

Cette citation illustre la crainte de Dunoyer que, par la centralisation de son pouvoir, l’État ne devienne un obstacle au développement des forces industrielles et à la liberté individuelle.

 

Industrialisme libéral versus industrialisme saint-simonien

Leroux oppose également l’industrialisme libéral défendu par Dunoyer à l’industrialisme saint-simonien, qui prône un rôle plus actif de l’État dans l’organisation de l’économie et de la société. Le saint-simonisme envisage un avenir où l’État planifie et coordonne les activités économiques pour atteindre une harmonie sociale. Cette vision contraste fortement avec celle de Dunoyer, qui voit dans l’intervention étatique une menace pour la liberté individuelle et l’efficacité économique. Il faut le rappeler, pour Saint-Simon, la liberté n’est nullement indispensable au développement industriel, au-delà d’un certain point, et il serait plus commode de la révoquer.

Dans ce cadre, Dunoyer critique l’idée que le pouvoir central puisse efficacement gérer les affaires économiques :

« À mesure que les passions ambitieuses ont attiré plus d’hommes vers le pouvoir, le pouvoir a graduellement étendu sa sphère. Il a multiplié non seulement les emplois mais les administrations. »

Pour lui, la multiplication des postes administratifs n’est pas un signe de progrès, mais de régression, car elle éloigne les individus de l’autonomie nécessaire à une société libre et industrieuse.

 

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L’industrialisme : une force civilisatrice

Leroux met en avant l’idée de Dunoyer selon laquelle l’industrialisme est une force civilisatrice, qui participe à la formation de la société et de la civilisation en rendant les hommes plus sociables, et en favorisant la coopération et l’échange.

Dunoyer écrit :

« Civiliser les hommes, c’est les rendre propres à la cité, à la société ; et les rendre propres à la société, qu’est-ce faire ? C’est évidemment leur donner des idées et des habitudes sociales. »

Dans cette perspective, l’industrialisme libéral n’est pas seulement une doctrine économique, mais aussi un projet de civilisation, où la liberté et la coopération sont les pierres angulaires du progrès humain. Être industrieux, c’est proposer des services utiles à la société. Ainsi, le progrès se fait lorsque s’accroît la proportion des industrieux au sein de la société. On retrouve ainsi une forme antécédente à la lutte des classes marxistes chez Dunoyer et Comte, qui oppose, non pas riches et pauvres, capitalistes et prolétaires, mais industrieux et non-industrieux.

Charles Dunoyer développe ainsi une conception évolutionniste de la liberté, où celle-ci est vue comme un produit progressif de la civilisation. La liberté n’est pas un droit inné ou un état naturel, mais plutôt le résultat d’un long processus historique et social. Selon lui, les sociétés humaines évoluent graduellement vers des formes de gouvernement qui respectent davantage les libertés individuelles à mesure qu’elles progressent en civilisation. La liberté progresse par étapes, même si ce processus n’est pas rectiligne.

« C’est l’industrie, au Moyen Âge, qui avait affranchi les communes de la tyrannie des seigneurs ; ce sera elle, tôt ou tard, qui les délivrera du despotisme plus concentré des cours et de la domination des capitales. L’industrie prépare les peuples à l’activité collective comme à tous les genres d’activité nécessaires au développement et à la conservation de l’espèce. Il ne faut qu’ouvrir les yeux pour voir que, de notre temps, les populations les plus industrieuses et les plus cultivées sont aussi celles qui ont le plus de vie et de capacités politiques. »

Une autre des contributions majeures de Dunoyer, telle que Leroux la décrit, est sa conception de la liberté comme étant essentielle, non seulement au développement industriel, mais aussi au maintien de la moralité et de la civilisation. Dunoyer insiste sur l’importance de la « liberté du travail », qu’il distingue des libertés illusoires prônées par les factions politiques de son temps.

« La liberté, voilà le souverain remède : non pas celle qu’aiment et que poursuivent les factions, […] mais la liberté du travail, la liberté de se livrer sans contrôle, en répondant devant qui de droit de l’usage abusif qu’on en pourrait faire, à l’exercice de toute honnête profession. »

 

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La critique de Rousseau par Charles Comte

« Il est peu d’écrivains, remarque Comte, qui aient manifesté, en faveur de la liberté, des sentiments plus vifs que ceux qui sont exprimés dans les écrits de Rousseau ; et il n’en est peut-être aucun qui ait établi des maximes plus propres à conduire les peuples à la  servitude ou à l’anarchie ».

Charles Comte critique sévèrement Jean-Jacques Rousseau, en particulier les idées développées dans Le contrat social. Selon Comte, la philosophie historique de Rousseau repose sur des sophismes, notamment l’idée que le progrès aggrave la misère et pousse les civilisations à la décadence.

Comte écrit : « Rousseau croit par exemple que le progrès enfonce davantage les gens dans la misère et pousse les civilisations à la décadence. »

Comte s’attaque également à la vision de Rousseau sur la famille et la société. Rousseau, affirme-t-il, considère la famille comme un facteur de corruption et pense que l’association des individus en société est contre-nature.

Concernant le contrat social de Rousseau, Comte ironise sur le manque de détails fournis sur ce concept :

« Rousseau ne nous dit point dans quelle langue il fut exprimé, ni même s’il fut proposé par écrit ; il nous apprend seulement que le contrat social en donna la solution, sans même daigner nous instruire quel fut le rare génie qui imagina ce contrat. »

Comte conteste l’idée que ce contrat puisse réellement créer un corps politique cohérent, arguant que le résultat est un « corps moral et collectif » dont la « puissance est indivisible, inaliénable, intransmissible », ce qui, selon lui, ne reflète pas une véritable représentation des citoyens.

Il critique également la notion de volonté générale, centrale chez Rousseau. Pour autant, celui-ci confond « volonté » et « désir », et la volonté générale n’est en fait que celle de la majorité.

Comte note :

« Si Rousseau se trompe en prenant un désir vague de bien-être, pour une volonté positive portant sur des moyens déterminés, il ne se trompe pas moins lorsqu’il donne à la volonté de la majorité le nom de volonté générale. »

Il ajoute que la volonté générale, censée être toujours juste et orientée vers l’utilité publique, est en réalité souvent trompeuse : « Un peuple qui a la puissance de changer ses lois, et qui les laisse subsister, dit Rousseau, déclare, par cela même, qu’elles sont conformes à sa volonté. »

Comte remet en question l’idée que les lois doivent nécessairement refléter la volonté générale, en soulignant les contradictions possibles entre la majorité et les besoins individuels :

« Si un peuple ne voit pas toujours ce qui lui est bon, comment la majorité qui adopte une loi serait-elle infaillible ? »

Pour Comte, cette notion peut conduire à des abus et à l’oppression sous couvert de recherche du bien commun.

Il critique finalement la prétendue capacitée du législateur à éclairer le peuple, qu’il considère comme une tâche impossible sans recourir à la manipulation ou au mensonge :

« Le législateur n’a guère d’autre choix que de mentir ; il doit faire croire au peuple qu’il est porteur d’une mission du ciel. »

On retrouve toujours le même schéma dans la pensée des proto-totalitaires, celui d’un peuple ignorant qui a besoin de son législateur, d’une masse de prolétaires qui a besoin de son Soviet suprême pour le libérer de ses chaînes.

 

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Une lecture essentielle pour comprendre le libéralisme industriel

Aux fondements de l’industrialisme de Robert Leroux est un ouvrage essentiel pour quiconque s’intéresse à l’histoire du libéralisme et à l’évolution des idées économiques au XIXe siècle. En retraçant la pensée de Charles Dunoyer et de Charles Comte, Leroux nous montre comment l’industrialisme libéral a constitué une réponse aux défis économiques et sociaux de l’époque, tout en posant des questions fondamentales sur la place de l’État, la liberté individuelle et le rôle de l’économie dans le développement de la civilisation.

Ce livre offre une riche exploration des tensions entre différentes conceptions de l’industrialisme, et rappelle l’importance des idées libérales dans le façonnement de la modernité. Dunoyer, avec ses réflexions sur la liberté, la moralité, et le danger de l’expansion étatique, apparaît comme un penseur visionnaire dont les idées résonnent encore aujourd’hui dans les débats contemporains sur le rôle de l’État et la liberté économique.

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