Menet. Échanges, partage, plaisirs avec les jeunes européens. Depuis début juin, soixante jeunes de l’Union européenne et de Turquie sont en résidence, pour travailler sur deux thématiques mises en place par l’association Euroculture en Pays gentiane : la révolution féministe, et le thème de l’eau pour un spectacle programmé dimanche 25 août, à 21 heures, au couvent Saint-Joseph (participation libre). Ils participent également, avec la formation d’un chœur, à différents concerts des Nuits musicales.
Dans l’espace public et avec l’habitantMarquée par la volonté de faire des arts des outils de rencontres et de partage de culture mais également de construction individuelle et collective, sociale et professionnelle, citoyenne, l’ambition de l’association est de continuer à explorer les thématiques centrales et à fort enjeu dans nos sociétés européennes : ateliers participatifs et pluridisciplinaires pour et par les jeunes participants, temps d’échanges et de représentation avec les habitants, résidents secondaires et touristes présents dans le Haut Cantal.
« Dans le cadre du programme Erasmus +, les participants de toutes origines et milieux sociaux, peuvent se mouvoir dans un cadre international et acquérir de multiples compétences sur la base de l’organisation des apprentissages et échanges artistiques mais aussi au quotidien par la gestion des activités propres à la vie en collectivité. Si les participants, âgés de 18 à 30 ans sont les premiers bénéficiaires de ces activités, tout comme les professionnels des secteurs de la jeunesse et des arts, les retombées pour le village sont importantes et l’animation du bourg constante, offrant une palette multiculturelle unique dans cette petite cité de caractère dans laquelle les jeunes ou moins jeunes ont tant de plaisir à vivre quelques semaines, à découvrir une ruralité souvent inconnue et à apprendre à se réinventer dans un cadre privilégié où les enjeux et défis contemporains de nos sociétés peuvent être abordés, travaillés et débattus entre participants et dans l’espace public avec tous en toute bienveillance », explique Laurent Festas, directeur artistique.