Ce n’est pas un profil que l’on voit tous les jours… Malgré l’abondance de sportives inspirantes qui ponctuent ces Jeux Olympiques 2024. L’archère azerbaïdjanais Yaylagul Ramazanova est aujourd’hui médiatisée pour ses talents indéniables de championne de tir à l’arc, mais également car elle est enceinte, en pleine compétition.
Yaylagul Ramazanova, archère azerbaïdjanaise, a captivé l’attention des médias lors des Jeux Olympiques de Paris 2024 non seulement pour ses compétences remarquables en tir à l’arc, mais aussi parce qu’elle a concouru tout en étant enceinte de six mois. Son parcours a été marqué par des moments uniques, comme lorsqu’elle a ressenti un coup de pied de son bébé juste avant de tirer une flèche décisive.
Dans une interview avec Le Parisien, Ramazanova a partagé : « J’ai senti mon bébé me donner un coup de pied avant de tirer cette dernière flèche, puis j’ai tiré un 10. Lors de ma préparation pour les Jeux olympiques, je ne me suis pas sentie mal à l’aise à cause de ma grossesse. Au contraire, j’ai senti que je ne me battais pas seule, mais que je me battais avec mon bébé« .
Les Jeux Olympiques de Paris 2024 marquent une avancée significative en matière de soutien aux parents athlètes. Pour la première fois, une crèche olympique a été mise en place, permettant aux athlètes de concilier plus facilement vie professionnelle et vie familiale. Cette initiative a été saluée par Allyson Felix, ancienne championne olympique de sprint, qui avait milité pour la création de cet espace familial.
Cette évolution montre une prise de conscience accrue des enjeux liés à la parentalité dans le monde du sport. En offrant des infrastructures adaptées, les JO 2024 favorisent l’égalité des genres et soutiennent la santé physique et mentale des athlètes parents.
La visibilité accrue des athlètes enceintes et des parents aux JO 2024 met en lumière des questions importantes qui dépassent le cadre sportif. La gestion des tâches parentales, l’éducation des enfants et la lutte contre les préjugés sont autant de défis auxquels sont confrontés les athlètes parents.
Ramazanova, après sa défaite, a exprimé son désir de transmettre sa passion à son enfant : « Je voulais obtenir une médaille. Tous les athlètes le veulent, mais tous ne le peuvent pas. Ce n’est pas grave tant que j’ai fait de mon mieux. J’enseignerai le tir à l’arc à mon enfant s’il ou elle est intéressé(e) par ce sport« .
Les initiatives prises lors des JO 2024 ouvrent la voie à un avenir où les athlètes parents pourront concilier plus facilement leurs responsabilités familiales et leurs ambitions sportives. Ces avancées sociales sont essentielles pour promouvoir une société plus inclusive et égalitaire.
Pour en savoir plus sur les efforts déployés pour soutenir les athlètes parents, consultez cet article détaillé sur Terrafemina.
