«Très satisfaisant», c’est ainsi que le président de la Commission de l'UEMOA, Abdoulaye Diop a qualifié au 6 août le taux d’exécution des normes de l’Union par le Burkina Faso. S’exprimant à Ouagadougou, en marge d’une audience avec le chef du gouvernement burkinabè, Apollinaire Joachim Kyélem de Tambèla, Diop a souligné que le Burkina Faso avait toujours respecté ses engagements au niveau communautaire.
L'UEMOA, une organisation régionale créée en 1994, regroupe 8 pays d'Afrique de l'Ouest notamment, le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d'Ivoire, la Guinée-Bissau, le Mali, le Niger, le Sénégal, et le Togo.
Succédant à l'Union douanière et économique de l'Afrique de l'Ouest (UDEAO), l'UEMOA vise à promouvoir l'intégration économique, la coopération monétaire, et le développement régional. Les membres de l'UEMOA partagent une monnaie commune le franc CFA.
«Pour chacune des composantes de la revue sur les réformes politiques, les programmes et les projets, le gouvernement burkinabè a réalisé un taux global d’exécution de plus de 80%, pour un seuil de performance fixé à 70%», a précisé le président de la Commission lors d’un point de presse.
Abdoulaye Diop, d'après le communiqué de l’UEMOA, a également salué cette performance réaffirmant la solidarité de l’Union avec «le gouvernement et le peuple burkinabè dans la lutte contre le terrorisme et les trafics de tous genres auxquels le pays est confronté depuis plusieurs années».
Par la même occasion, Diop a passé en revue l’état de l’Union : «en général, la situation économique de notre Union est satisfaisante. Nous sommes résilients et dynamiques, avec une prévision de croissance de 6 à 7%. L’économie du Burkina Faso se montre également robuste, affichant une résilience notable malgré le contexte, et une dynamique en évolution», a-t-il assuré.
Abdoulaye Diop a fait part au chef du gouvernement des projets en cours de l'Union, entre autres, la Vision 2040 et le Plan stratégique 2030 de la Commission.
Avec le Mali et le Niger, le Burkina Faso a quitté en janvier la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) avant de créer début juillet la confédération «Alliance des États du Sahel» (AES).