Dans un communiqué publié le 30 juillet, le ministère camerounais de l’Économie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire, a annoncé la signature au début du mois d'un accord de prêt de 122,7 millions d’euros avec la Banque islamique de développement (BID) pour financer le PIRECT.
Selon le document, ce financement permettra «de construire quatre postes de transformation électriques haute tension». Cet accord fait suite à un financement de 178 milliards FCFA (272 millions d'euros), accordé par la Banque mondiale en décembre 2023, a précisé le site Investir au Cameroun.
Le projet, d'un coût total de 557,5 milliards FCFA (849 millions d'euros) bénéficie également du soutien de la Banque africaine de développement (BAD) à hauteur de 169,2 milliards FCFA (257 millions d'euros), de l’Union européenne pour 19,7 milliards FCFA (30 millions d'euros), ainsi que des deux pays concernés, notamment le Cameroun contribuant pour 56,2 milliards FCFA (85 millions d'euros), avait détaillé le site camerounais en novembre 2023, lors du lancement de ce projet.
Le PIRECT vise, d’après le média camerounais, à renforcer les infrastructures énergétiques du Tchad et du Cameroun et à faciliter leur intégration dans le Pool énergétique de l’Afrique centrale (PEAC). Le projet en question sera achevé en 2027 permettant au Cameroun d’exporter de l’électricité, avec une fourniture estimée de 100 mégawatt-heures au Tchad.
Il comprendra également la construction de 566 km de lignes électriques à 225 kV et de deux nouveaux postes de transformation au Cameroun. Ces infrastructures permettront d’améliorer l'approvisionnement en électricité pour 409 localités situées dans les régions de l’Adamaoua, de l’Extrême-Nord et du Nord.