Entre le Cantal et l’Aveyron, l’association sportive de la vallée du Lot (Asv’Olt) propose, depuis une quarantaine d’années, des locations de canoë à la journée pour descendre la vallée du Lot. Une expérience libre en pleine nature accessible aux adultes comme aux enfants, qui leur permet de découvrir les paysages de la vallée du Lot façonnés par la Truyère, entre Entraygues-sur-Truyère et Grand-Vabre, en passant par Vieillevie.
Mettre en avant la vallée du Lot« La base canoë sport nature satisfait pleinement notre ambition d’attractivité pour le territoire en mettant en avant la vallée du Lot au travers d’activités ludiques et sportives », se félicitait Michel Teyssedou, président de la communauté de communes de la Châtaigneraie cantalienne, au moment de renouveler la délégation de service public à l’Asv’Olt concernant la gestion de cet équipement pour les cinq prochaines années.
L’association compte vingt salariés dont seize saisonniers durant l’été. « On accueille entre 15.000 et 18.000 personnes par an, avec parfois 550 clients sur une même journée en pleine saison, cela nécessite une bonne organisation, explique Pierre Costes, directeur de la structure. La mise en place de navettes toutes les heures entre les bases permet de diluer le flux important de personnes que nous recevons. C’est un gage de souplesse et de qualité. »
Par ailleurs, l’Asv’Olt poursuit sa diversification des activités. Des investissements ont été réalisés, notamment l’acquisition de paddles de différentes tailles ainsi que des « crocokayaks » à destination des enfants. L’association compte également près de 300 canoës-kayaks.
Une tyrolienne et un parcours acrobatique dans les arbres à l’étudeDepuis trois ans, seize VTT avec assistance électrique sont mis en location pour offrir une autre vision de la vallée. D’autres projets sont à l’étude comme l’installation d’une tyrolienne et d’un parcours d’accrobranche. « Il faut que chacun puisse trouver son plaisir », indique Pierre Costes.
En parallèle, le club de kayak de l’Asv’Olt accueille une cinquantaine de licenciés entre mi-mars et fin octobre. « On souhaite former un maximum de jeunes intéressés par la discipline, avec l’idée qu’ils puissent s’inscrire dans la durée au sein de l’association », explique Pierre Costes.
Baptiste Champ
