1. Location saisonnière : les règles à connaître
La location saisonnière est une pratique strictement encadrée. En effet, vous n’êtes pas soumis aux mêmes règles et au même degré d’imposition selon que vous louez un meublé de tourisme, une chambre privée ou une chambre d’hôtes. De la même manière, il existe des différences notables selon que le bien immobilier mis à disposition des voyageurs constitue votre résidence principale ou secondaire.
2. Louer un meublé de tourismeUn meublé de tourisme peut prendre la forme d’une maison, d’une villa, d’un appartement ou d’un studio meublé, destiné à une activité touristique. En cela, il se caractérise par l’accueil fréquent de voyageurs, sur une durée généralement courte (de quelques jours à quelques semaines).
Le meublé de tourisme se distingue d’un hôtel ou d’une résidence de tourisme par l’usage exclusif du bien accordé aux locataires.
En substance, cela signifie que l’hôte ne partage pas son logement avec le voyageur (absence de parties communes) et ne propose pas de services spécifiques (petit-déjeuner, ménage, etc.).
3. Louer une chambre privéeDe nombreux propriétaires font le choix de mettre une chambre en location pour dégager des revenus supplémentaires. Cette chambre peut être louée à l’année ou de manière occasionnelle. Elle doit nécessairement justifier une surface supérieure à 9 m² et être meublée.
À noter que si le voyageur ne dispose pas de services particuliers (petit-déjeuner, linge de maison, etc.), il bénéficie d’un droit de jouissance exclusif de la chambre qu’il loue ainsi qu’un droit d’usage des autres pièces du logement.
4. Louer une chambre d’hôtesC’est généralement la solution prisée par les propriétaires de grandes maisons. La location de chambres d’hôtes repose sur le même principe que celle de chambres privées, à la différence qu’il s’agit d’une activité touristique encadrée. En cela, il est nécessaire d’effectuer une déclaration préalable en mairie. De plus, l’activité locative se limite à 5 chambres et 15 personnes au maximum.
Par ailleurs, louer une chambre d’hôtes implique obligatoirement le service du petit-déjeuner, la fourniture du linge de maison ainsi qu’un accès - direct ou indirect - à des toilettes et à une salle de bains.
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La différence principale entre la location d’une résidence principale et secondaire réside dans la durée du séjour. En effet, la loi stipule que vous ne pouvez pas mettre votre logement principal à disposition pour une durée totale supérieure à 120 jours. De la même manière, vous n’êtes pas autorisé à louer votre bien à un même voyageur pour une durée de plus de 90 jours.
Aussi, la mise en location saisonnière d’une résidence secondaire nécessite une autorisation préalable de la mairie.
À ce propos, sachez qu’il peut être plus ou moins difficile d’obtenir cet accord selon la réglementation en vigueur dans votre ville. En effet, certaines municipalités multiplient les mesures restrictives dans le but de limiter la massification du tourisme dans des zones jugées tendues.
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Récemment, le géant de la location de tourisme Airbnb a commandé une étude auprès de l’entreprise de consulting Deloitte. Au sein de ce rapport particulièrement intéressant, on apprend qu’au cours de l’année 2023 en France, ce sont plus de 44 millions de voyageurs qui ont été hébergés sur un total de 176 millions de nuitées via des plateformes de location saisonnière.Preuve de l’ampleur du phénomène, le rapport dénombre que sur les 34.816 communes recensées en France, 25.500 d’entre elles abritent au moins un logement destiné à la location saisonnière. Au total, le territoire compterait plus de 900.000 biens ayant vocation à cette activité.
Combien rapporte un logement saisonnier ?Toujours d’après l’étude fournie par Deloitte pour Airbnb, on apprend qu’en moyenne, la location saisonnière d’un bien rapporte autour de 7.800 € par an à son propriétaire. Un complément de revenus bienvenu qui peut par exemple permettre d’amortir un investissement à destination d’une résidence secondaire ou constituer une solide épargne en vue d’une retraite confortable.
Quel est le coût d'un logement saisonnier ?Toutefois, l'inscription sur des plateformes professionnelles a un coût. Pour un particulier qui décide de mettre son bien à disposition sur Airbnb, il faut compter en moyenne une ponction équivalente à 3 % du coût total de la réservation au titre des frais de service. Il est à noter que les voyageurs s’acquittent quant à eux de frais à hauteur de 14 % à destination de la plateforme, ce qui constitue pour l’hôte une perte de 17 % sur le coût total de réservation (ex : pour une nuitée facturée à 100 €, vous percevez 83 € et Airbnb 17 €). Et puis, l'investisseur ne pourra pas échapper aux frais d'entretien de son logement ainsi que celui de l'impôt foncier.
Ce contenu rédactionnel vous est proposé par l’un de nos partenaires. La rédaction de Centre France n’a pas pris part à sa conception.Source : https://www.europe1.fr/immobilier/immobilier-un-logement-en-location-saisonniere-rapporte-en-moyenne-plus-de-7500-euros-4244588
https://www.entreprises.gouv.fr/fr/tourisme/conseils-strategie/meubles-de-tourisme
https://www.impots.gouv.fr/particulier/les-locations-meublees
https://www.entreprises.gouv.fr/fr/tourisme/conseils-strategie/chambres-d-hotes
https://rejoindre.gitesdefrance44.fr/blog/conseils-gites-et-chambres-dhotes/differences-gite-chambre-hotes-meuble-tourisme/#:~:text=Les%20vacanciers%20louent%20une%20chambre,15%20personnes%20%C3%A0%20la%20fois.
https://www.airbnb.fr/resources/hosting-homes/a/how-much-does-airbnb-charge-hosts-288