"Evan Fournier, ce n’est pas le groupe, c’est Evan Fournier. C'est une déclaration regrettable et inacceptable dont il porte la responsabilité. On va s’en expliquer. Je n'ai pas d’autre commentaire à faire", a déclaré Collet devant la presse à Paris, que les Français ont rallié en provenance de Lille.
Interrogé sur d'éventuelles conséquences pour l'arrière après ces propos, Collet a déclaré : "L'équipe de France n'est pas celle de l’entraîneur mais d'une fédération, vous verrez mardi sur le plan du coaching" lors du quart de finale, à Bercy.
Fournier s'est présenté ensuite devant les médias et s'est dit "désolé que Vincent le prenne comme ça, ça m’attriste".
"Ce n'est pas le but qu’il le prenne mal, je veux juste qu’on avance. Une seule chose m’anime, c’est qu’on soit performants", a-t-il ajouté.
"La meilleure défense, ça reste l'attaque""Je pense que, par moments, on se trompe dans la façon dont on veut jouer, a affirmé le chef de file offensif des Bleus ces dernières années. De nos jours, la meilleure défense, ça reste l'attaque. Ce n'est plus le jeu des années 90 ou des années 2000, où vraiment tu pouvais défendre demi-terrain. Ton attaque est primordiale pour l'équilibre, pour la transition. Surtout quand tu joues avec une équipe qui est aussi forte en transition que l'Allemagne", avait déclaré Fournier après la défaite contre la Mannschaft à Villeneuve-d'Ascq.
Fournier, l'un des cadres des Bleus depuis plusieurs années, a précisé ses propos samedi. "Ce que je dis est valable pour toutes les équipes: quand tu perds des balles, que tu prends des tirs à 15 mètres, tu nourris les autres équipes sur du jeu rapide et c’est difficile d’être en place défensivement sur du demi-terrain, de se replier. Ce n'est pas quelque chose de réfutable. Je maintiens ce que j’ai dit", a déclaré l'arrière.
"Si on veut profiter de notre défense, il vaut mieux attaquer", a-t-il ajouté.
"On n’a jamais dit qu’il ne fallait pas attaquer, a rétorqué Collet. On cherche aussi à trouver de la fluidité en attaque, mais pour l’instant ce n’est pas la clé. La clé, c'est de retrouver une identité (défensive) plus forte".
AFP
