Avec un total de 7 points, ils ont terminé derrière la Grande-Bretagne, victorieuse avec 2 points, et les États-Unis, qui ont obtenu l’argent avec 4 points. Les Français ont terminé à égalité de points avec les Néerlandais, mais ont réussi à décrocher la médaille de bronze grâce à un temps de 238,12 secondes, contre 238,69 secondes pour leurs concurrents, assurant ainsi la troisième place pour seulement un peu plus d’une demi-seconde. Il s’agit de la 29e médaille obtenue par la délégation française depuis le début des JO-2024.
Après les passages de Simon Delestre, qui a réalisé un sans-faute mais a été pénalisé de trois points pour dépassement de temps sur I Amelusina R51, et d’Olivier Perreau, qui a aussi fait un sans-faute dans le temps imparti sur Dorai D’Aiguilly, les Français étaient en deuxième position. Perreau a célébré en levant les bras, acclamé par les 15 000 spectateurs présents sur le site majestueux derrière le Château de Versailles.
Cependant, dans le dernier groupe, Julien Epaillard, montant son cheval Dubai du Cèdre, a fait tomber une barre sur l’obstacle numéro 9 intitulé « Jardins à la française ». Cette faute a permis aux Néerlandais de se retrouver à égalité avec les Français, mais ces derniers ont finalement pris l’avantage au temps, sous le regard du président Emmanuel Macron.
Cette médaille de bronze est la septième pour la France en saut d’obstacles par équipes aux Jeux olympiques, après les victoires en or en 1976 à Montréal et en 2016 à Rio, les médailles d’argent en 1964 à Tokyo et en 1968 à Mexico, ainsi que les médailles de bronze en 1988 à Séoul et en 1992 à Barcelone. Elle survient trois ans après la déception des JO de Tokyo, où les cavaliers français, bien placés avant le dernier passage de Pénélope Leprevost, avaient terminé en dernière position après une élimination due à des refus d’obstacles.
Avant le passage d’Epaillard, Delestre avait commenté : « Forcément, avec cette ambiance, c’est quelque chose d’incroyable. Cela rajoute encore de la pression supplémentaire. Maintenant, on est ici en France, on ne s’attendait pas à moins. Il faut qu’on tienne le cap, car tout reste à faire. Sans dropescore (enlever le plus mauvais score, NDLR), tout le monde sait que tout peut arriver, comme à Tokyo où cela ne s’est pas bien terminé. »
