Chaque année, le Raid des Pèlerins attire près de 500 cavaliers venant de 20 nations différentes. Aujourd’hui, quatre courses sont au programme. En plus de trois parcours conséquents de 160, 140 et 103 km, certains cavaliers avalent 70 km deux jours de suite sur le dos de leur cheval.
Priorité à la santéÀ leur arrivée, les équidés sont soumis à un contrôle. Douze vétérinaires sont mobilisés pour veiller à la santé des animaux. Pulsations cardiaques ou encore boitements, tout est rigoureusement vérifié. « Les chevaux ne sont autorisés à repartir que lorsque leur rythme cardiaque descend en dessous de 64 battements par minute », explique Yves Cuerq, le président de l’association régionale d’endurance. Pour y parvenir, des seaux d’eau sont utilisés pour rafraîchir les chevaux.
Jeudi, les cavaliers étaient à fond. C’était également le cas des spectateurs, qui trouvaient l’ambiance très agréable. « C’est une très belle course et c’est bien organisé. Le lieu est facile d’accès », affirmait Clara Chailloux, spectatrice qui avait fait 4 heures de route pour venir voir les athlètes. D’autres ont fait le déplacement pour les animaux. « On montre aux petits comment ça se passe et on n’était pas très loin en plus », indiquait Alodie Liojier, avec ses enfants.Outre l’aspect sportif du Raid des Pèlerins, l’événement a un impact significatif sur l’économie locale. « C’est un événement qui fait participer les commerces locaux. Les gîtes sont pleins et les restaurants aussi », se réjouit Yves Cuerq. Cette compétition internationale contribue ainsi non seulement « à promouvoir le sport équestre, mais aussi à dynamiser la région ».En tout, une quarantaine de courses sont prévues sur les cinq jours de compétition, qui se termine dimanche.
À savoir. Le Raid traverse huit communes : Beaune, Chomelix, Jullianges, Félines, Meyderolles (Puy-de-Dôme), Craponne-sur-Arzon, Saint-Victor-sur-Arlanc, Saint-Jean-d’Aubrigoux. Accès libre.
Candice Demay
