Déjà en difficultés la veille lors des qualifications conclues en 13e position, Delassus, 26 ans, a fini sa manche avec six points de pénalité, synonyme de 13e place (118,84 pts).
Elle est la première non-qualifiée pour la finale (17h30) où seules les douze meilleures céistes de la demi-finale sont admises.
"Je me sentais prête physiquement, techniquement, mentalement. J'avais l'impression que j'avais tout pour réussir sur ces Jeux. Malgré tout, je passe complètement à côté. Je n'ai pas répondu présent, j'étais inexistante", a-t-elle constaté.
"Peut-être que c'est l'atmosphère, peut-être que c'est le bruit, peut-être que c'est plein de choses. Le résultat, c'est que je n'ai pas réussi à aligner un +run+ clean de haut en bas", a poursuivi Delassus, sans vouloir se chercher d'excuse.
"A l'arrivée, j'étais dégoûtée, j'étais folle de rage", a reconnu la médaillée de bronze des Championnats d'Europe 2023. "Malgré tout, j'ai eu une petite lueur d'espoir à un moment, j'y ai cru, je me suis dit, ça va peut-être me sourire et je vais +rentrer+ (en finale) 12e et ce sera remis à zéro, je vais pouvoir me libérer en finale, mais cela n'a pas suffi."
"Même si l'objectif cette année, c'était les Jeux, la vie ne s'arrête pas", a-t-elle conclu.
Le meilleur temps de la demi-finale a été réalisé par la Tchèque Gabriela Satkova (105,55) devant l'Australienne Jessica Fox (106,08), qui avait remporté la première épreuve de l'histoire de canoë féminin en 2021 à Tokyo.
Fox, dont la mère et entraîneure est la Française Myriam Jerusalmi, vise à 30 ans un troisième titre olympique. Elle a déjà remporté l'épreuve de kayak slalom des JO-2024 et peut devenir la première dans l'histoire de la discipline à réaliser le doublé K1/C1.