Un temps record. 11 heures moins une seconde, voilà ce qu’il aura fallu à l’alpiniste haut-alpin Benjamin Védrines pour atteindre la cime du K2. Un exploit qui met en lumière l’himalayisme de vitesse, une pratique en vogue mais qui ne date pas d’hier.En quoi consiste-t-elle ? Tout simplement à relier le plus vite possible un sommet, souvent par sa voie d'accès classique, et sans oxygène supplémentaire. Une pratique mise en lumière à l’échelle de l’Europe par le documentaire Netflix La course aux sommets, qui met notamment en scène le Suisse Ueli Steck, décédé en 2017.Loin des Alpes, certains records de vitesse sur les 14 sommets de plus de 8 000 tiennent depuis les années 80. Mais si les exploits de ces alpinistes feraient presque passer les montagnes pour une piste olympique, il n’en est rien. Les règles du jeu changent selon le point de départ, les conditions, le recours à des cordes fixes pour s’aider, à un compagnon de cordée ou non…Tour d’horizon des ascensions les plus rapides sur chacun des 8 000.
