Le Secrétariat exécutif national (Sen) du Parti Initiatives pour une politique de développement (Ipd) s’est réunie, le week-end dernier, pour échanger sur la vie du parti et des questions qui font l’actualité nationale. Une occasion saisie par l’Ipd pour inviter le gouvernement à trouver des solutions sur l’émigration clandestine et l’emploi des jeunes.
Les questions de l’émigration clandestine et l’emploi des jeunes ont occupé les débats lors de la réunion, le week-end dernier, du Secrétariat exécutif national (Sen) du Parti Initiatives pour une politique de développement (Ipd). Membre de la coalition «Diomaye Président», l’Ipd a profité de cette tribune pour recommander au gouvernement d’apporter «avec diligence des solutions à l’emploi des jeunes qui continuent de prendre les pirogues de fortune pour l’immigration non maitrisée».
A ce propos, l’Ipd regrette la recrudescence de ce phénomène d’émigration irrégulière et s’incline devant la mémoire des jeunes disparus dans la mer et sur le désert à la quête de lendemains meilleurs. Pour sa part, l’IPD entend mobiliser toutes ses ressources politiques, intellectuelles et communicationnelles pour contribuer au développement économique et social du Sénégal et à sa transformation systémique.
Par ailleurs, analysant l’évolution de la situation internationale, l’Ipd se félicite du leadership du Sénégal et de sa politique diplomatique ayant valu la désignation du Président Bassirou Diomaye Faye comme médiateur de la Cedeao avec les pays de l’Alliance des Etats du Sahel (Aes). «Avec le concours de personnes ressources telles que le Pr Abdoulaye Bathily, Envoyé Spécial du président de la République, des pistes de solutions pourront être identifiées», lit-on dans la déclaration liminaire.
En outre, ce parti de la mouvance présidentielle exprime sa satisfaction sur les mesures prises par le gouvernement. Il s’agit entre autres de l’amélioration sensible du pouvoir d’achat des Sénégalais avec la réduction des prix des produits de forte consommation, des mesures concourant à la transparence et à la bonne gouvernance par la publication des rapports des corps de contrôle, le respect de l’obligation de déclaration de patrimoine, le soutien aux paysans par la réduction du prix de l’engrais et la mise à disposition sécurisée des semences, etc.
En définitive, selon Ibrahima Abou Nguett et ses camarades, «malgré le contexte sous-régional et international tendu, l’espoir d’un Sénégal prospère et résilient est permis avec le démarrage de l’exploitation du pétrole et du gaz».
Abou KANE