Né à Téhéran en 1981, Abbas Taheri voulait, au début, devenir ingénieur en génie civil, ce métier dans lequel on s’occupe de bâtiments, de ponts ou de routes. Mais, après avoir compris qu’il est aussi important de construire l’imaginaire que les infrastructures d’un pays, il s’est consacré à sa plus grande passion, le cinéma. Depuis, il dévoile dans ses films les rouages de la société iranienne. Son dernier court métrage, « There is no friend’s house » (titre en français : « Où est mon amie »), parle de l’amitié qui risque de devenir impossible en Iran.