Dimanche 28 juillet a marqué le coup d'envoi des épreuves de voile olympique en rade de Marseille, avec un temps idéal et un vent d'ouest soufflant à 9 nœuds. Six courses ont pu être validées, trois pour les dériveurs doubles féminins et trois pour les dériveurs doubles masculins (49er FX et 49er). Ce fut une journée particulièrement réussie pour Sarah Steyaert et Charline Picon, qui ont su capitaliser sur l'avantage de jouer à domicile.
Le programme initial prévoyait quatre courses pour l'I
QFoil et trois pour les dériveurs doubles, mais seules les épreuves de dériveurs doubles ont pu se dérouler comme prévu. Les conditions étaient idéales pour les femmes, qui ont bénéficié d'une zone de course bien placée.
Les hommes, quant à eux, ont dû composer avec un vent plus faible de 6 nœuds, qui s'est encore affaibli par la suite. Les IQFoil n'ont malheureusement pas pu s'élancer en raison d'un vent insuffisant pour monter sur les foils.
Un public enjoué au Roucas Blanc
La plage du Roucas Blanc, transformée pour l'occasion en zone spectateurs, a accueilli 12 500 personnes. Les fans ont pu profiter des installations pour se baigner, faire de la voile ou simplement suivre les courses, dans une ambiance de vacances en bord de mer.
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Les Jeux Olympiques de Sailing Energy[/caption]
Sarah Steyaert a partagé son ressenti : « Nous avons bien profité des applaudissements des supporters à la sortie du port. Nous nous y attendions, car ce sont des Jeux Olympiques à domicile et que beaucoup de familles et d’amis sont présents. Nous savons que cela nous booste. Nous avons bien partagé l’émotion à bord. Ensuite, nous avons profité du ralliement vers la zone de course pour nous mettre dans notre préparation et dans notre routine. »
Une performance solide de Steyaert et Picon
Sarah Steyaert et Charline Picon ont réalisé une excellente première journée, se classant deuxièmes à l'issue des trois courses. Elles sont seulement devancées par les Néerlandaises Odile Van Aanholt et Annette Duetz, favorites de la catégorie.
Charline Picon a déclaré : « Techniquement, ce sont des conditions que nous apprécions et dans lesquelles nous avons déjà performé. Nous avons aussi beaucoup travaillé pour être polyvalentes. Nous sommes très contentes de débuter comme cela. Il reste trois jours avant la finale. Nous savons qu’il y aura surement des moments plus compliqués. Pour l’instant nous savourons cette première journée. »
La troisième place provisoire est occupée par les Allemandes Marla Bergmann et Hanna Wille.
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Les Jeux Olympiques de Sailing Energy[/caption]
Répartition des points chez les hommes
Les conditions météorologiques ont été plus capricieuses pour les dériveurs doubles masculins, avec un vent oscillant entre 5 et 9 nœuds. Cela a conduit à une distribution de points assez large parmi les concurrents.
Les Français ont connu des hauts et des bas, terminant 16e lors de la deuxième course, mais se rattrapant avec une 7e place lors de la première course et une belle 2e place sur la dernière.
Erwan Fischer a commenté : « C’était une longue journée. Nous pensions avoir une journée de petit temps, mais sur notre zone « Corniche », il y avait vraiment moins de vent, donc nous avons eu de longues périodes d’attente, notamment entre la première et la deuxième course. Sur la dernière course, nous avons été déplacés sur la zone de course Frioul, celle des femmes aujourd’hui, où le vent était plus fort. Il a fallu s’adapter rapidement, changer nos réglages. Dans ces conditions, nous avons vu que nous étions bien et nous terminons d’ailleurs deuxièmes. »
Une entrée en matière encourageante
Pour leur première course olympique, Sarah Steyaert et Charline Picon ont montré une belle maîtrise, menant durant la majeure partie du parcours avant d'être devancées par les Canadiennes dans le dernier bord.
Malgré cette petite déception, elles ont réussi leur entrée dans les Jeux, promettant une compétition intense pour les jours à venir.
« Nous avons globalement une bonne vitesse, même si nous sommes un peu moins rapides au portant. Dès le premier départ, nous avons vu que nous étions bien en vitesse, cela simplifie ensuite la tactique. La course est longue, il faut que nous nous concentrions sur nous et nous verrons bien à la fin qui sont nos adversaires. » a conclu Sarah Steyaert.
Les prochains jours promettent encore des rebondissements alors que la compétition continue en baie de Marseille.
Source communiqué de presse