Six tirailleurs africains, tués au Sénégal en 1944, reconnus « morts pour la France » par les autorités françaises. Ils avaient été exécutés avec des dizaines d'autres sur ordre d'officiers de l'armée française en 1944, à Thiaroye au Sénégal. Cette décision mémorielle s’inscrirait dans le cadre des commémorations des 80 ans de la libération de la France comme dans la perspective du 80e anniversaire des évènements de Thiaroye.
Ousmane Sonko, président du Pastef Les Patriotes n’entend pas laisser cette initiative prospérer. En effet, ce dimanche, Ousmane, s’exprimant sur sa page Facebook, invite le gouvernement français de revoir ses méthodes: « les temps ont changé. Pourquoi cette subite « prise de conscience » alors que le Sénégal s'apprête à donner un nouveau sens à ce douloureux souvenir, avec la célébration du 80e anniversaire cette année ? » s’interroge le leader de Pastef qui rappelle à la France qu'elle « ne pourra plus ni faire ni conter seule ce bout d'histoire tragique ». Selon Ousmane Sonko, « ce n'est pas à la France de fixer unilatéralement le nombre d'Africains trahis et assassinés après avoir contribué à la sauver, ni le type et la portée de la reconnaissance et des réparations qu'ils méritent ». Thiaroye 44, comme tout le reste, sera remémoré autrement désormais, conclut le leader de Pastef.
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