C’est une histoire rocambolesque qui a atterri au tribunal de Mbour. Une femme ayant reçu un appel téléphonique à une heure tardive de la nuit, son mari, jaloux l’a accusé d’adultère. Bes bi nous dit que quand l’homme est venu passer la nuit chez sa seconde épouse, celle-ci l’a simplement renvoyée de chez elle suite à une dispute. L’histoire ne s’arrête pas là !
Le prévenu qui était dans tous ses états. Il est allé prendre la machette qui a servi à dépecer le mouton de la Tabaski et de l’arme blanche, pour menacer de tuer sa femme qu’elle accuse d’«infidélité».
«Il m’a accusée d’avoir un amant. Je lui ai répondu que s’il n’a pas confiance en moi, il n’a qu’à divorcer. Il s’est fâché et m’a menacée de mort. Puis il a tout cassé : mon téléviseur, mon frigo, ma coiffeuse…», a déclaré la partie civile au tribunal.
Le prévenu, un sexagénaire, chapelet au poignet, a reconnu avoir agi sous l’emprise de la colère tout en soulignant avoir lui-même acheté les biens qu’il a détruits.
«Je ne l’ai jamais menacée de mort. Je suis un musulman, un des responsables de la grande mosquée, un notable. Je me suis juste emporté», a-t-il insisté.
Le tribunal a condamné le prévenu à un an avec sursis et à une amende de 20 000 francs.