Les premiers athlètes de la délégation voile sont fins prêts à en découdre. La compétition d’une vie pour les uns, la quête de l’Or pour d’autres, tous ont des ambitions relevées. Dès dimanche, entreront en lice Hélène Noesmoen et Nicolas Goyard en planche à voile (iQFOiL) ainsi que les deux équipages de dériveur double avec Sarah Steyaert et Charline Picon chez les femmes (49er FX) et Erwan Fischer et Clément Péquin pour les hommes (49er).
Ils sont prêts et ont certainement des fourmis dans les jambes à quelques heures de s’élancer dans le magnifique stade nautique marseillais. Toutes les conditions semblent réunies pour offrir un spectacle grandiose dans des conditions chaudes et ensoleillées, enviées par une grande partie de l’hexagone. « Il y aura du vent à Marseille lors de cette quinzaine, avec un vent thermique attendu tous les jours entre 5 et 15 nœuds et peut être une journée de Mistral la semaine prochaine » affirme David Lannier, météorologue de l’Equipe de France. « Mais cela va commencer demain avec de petits airs, entre 8 et 9 nœuds qui peuvent varier selon les zones de courses dans la baie ». Un vent faible qui n’est pas forcément favorable aux planches à voile à foil qui ont besoin de vitesse pour s’envoler.
Philippe Mourniac, directeur de l’Equipe de France : « La délégation voile se porte très bien, l’ambition affichée était de rentrer dans ces Jeux Olympiques avec 10 potentiels de médailles, et je suis extrêmement fier du travail qui a été réalisé pour y parvenir. Maintenant ce qui va être sympa est de rentrer dans nos Jeux avec nos atouts. Il faut y aller avec envie, joie et détermination ! »
Hélène Noesmoen, planche à voile iQFOiL : « Je trouve génial l’esprit des Jeux ! Cela nous plonge dans une belle ambiance et nous donne une vraie grande énergie. Avec toute l’équipe de France nous avons eu la chance de travailler tous ensemble pour appréhender ces Jeux Olympiques et aller chercher un maximum de médailles. De mon côté je suis sereine. C’est vraiment le bon mot pour décrire mon état d’esprit. J’ai beaucoup travaillé avec toute une équipe autour de moi… notamment mon frère Pierre qui est mon entraineur. Maintenant y’a plus qu’à ! »
Nicolas Goyard, planche à voile iQFOiL : « Dans notre nouvelle série, l’iQFOiL, peu de personnes ont déjà fait les Jeux, nous sommes presque tous novices, nous sommes tous amis et partenaires, l’ambiance est top et tout le monde est heureux d’être là. On a tous hâte de commencer. Tout le monde a envie de bien faire ! La voile est un sport complexe et c’est cela qui en fait sa beauté… »
Sarah Steyaert et Charline Picon, équipage de dériveur double 49er FX : « Notre duo s’est formé en 2021, après les Jeux de Tokyo en planche à voile pour Charline… Beaucoup de monde a cru en notre projet, même si c’était un défi un peu fou qui n’a pas été simple tous les jours. On a eu des joies et des déceptions, on a beaucoup travaillé sur notre équipage. Si techniquement nous ne sommes pas les meilleures, nous avons une belle cohésion et une grande complicité. L’objectif c’est d’être à notre meilleur niveau et d’être fières de notre parcours, prendre du plaisir et profiter à fond. On a fait une super préparation, on a hâte de commencer et vivre toutes les émotions que peuvent procurer les Jeux Olympiques ! »
Erwan Fischer et Clément Péquin, équipage de dériveur double 49er : « C’est vrai que nous sommes très fiers du parcours que l’on a eu cette année, avec notamment ce titre de champions du monde qui n’avait encore jamais été remporté en France. Nous ne nous mettons pas l’étiquette de favoris, car il y a un panel très large d’équipages capables de monter sur le podium. Notre titre nous a surtout apporté beaucoup de confiance, car nous savons que nous sommes capables de faire de très belles choses ensemble. Nous arrivons aux Jeux Olympiques en pleine confiance et nous sentons que nous avons les armes pour être très forts. Pour nous c’est une première et nous avons envie de vivre à fond cette expérience unique. Le maitre mot est de profiter à 100%. C’est une chance incroyable de pouvoir vivre cela à la maison, mais nous n’avons pour autant rien changé à nos habitudes. Maintenant on y est et on a hâte de commencer. L’objectif est de décrocher une médaille ! »
La cérémonie d’ouverture, l’émotion d’une vie !
Hier, 7 athlètes ont quitté le village olympique marseillais pour rejoindre la délégation française pour le spectaculaire défilé sur la Seine. Une expérience unique.
Lauriane Nolot : « C’était incroyable, l’ambiance était folle sur le bateau. Le public était dingue. On sort de la cérémonie, c’était aussi une pure dinguerie, avec notamment l’arrivée de Zinedine Zidane et le show de la Tour Eiffel. Tout le monde était content… maintenant on va défoncer aux Jeux ! »
Jean-Baptiste Bernaz : « C’était très cool et très humide. On a eu énormément de plaisir à descendre la Seine et à voir tous les gens qui nous acclamaient. Ma journée a été marquée par ma rencontre avec Antoine Dupont, j’ai mangé avec Nikola Karabatic. Ce sont de beaux moments de partage où l’on voit des stars d’autres sport. J’ai fait le plein d’énergie, les Jeux peuvent commencer ! »
Comment suivre la Voile Olympique ?
Pour cette édition des Jeux Olympiques, les détenteurs des droits TV sont les groupes WBD (Eurosport) et France Télévisions. Si tous les deux ont la possibilité de diffuser les courses de voile quand ils le souhaitent, ils sont aussi dépendants de l’actualité de la délégation française. C’est donc sur le digital qu’il faudra se tourner.
Eurosport : Pour commenter ces courses, Eurosport a fait appel à un duo de consultants : Louis Giard (3eme au Championnat du Monde 2018 en windsurf) et Julien d’Ortoli (6eme des Jeux Olympiques en 2016 en dériveur double). Rendez-vous sur la plateforme Maxx (5€ d’abonnement pour suivre les JO). Dans la rubrique Jeux Olympiques vous retrouverez tous les jours les trois courses proposées par OBS (Olympic Broadcast Service).
France Télévisions : Un consultant de luxe a été recruté. Il s’agit de Jonathan Lobert (médaillé de bronze en 2012 en dériveur lourd solitaire). Les droits digitaux du groupe étant limités, les courses ne seront accessibles qu’à J+1.
Le site de l’Equipe de France (www.2024.ffvoile.fr) : Tracking de toutes les courses. Un suivi non commenté, mais complètement LIVE et agrémenté de nombreuses statistiques.