Le soleil était au rendez-vous et les festivaliers aussi ! La première soirée de la 21e édition d'Ecaussystème, à Gignac (Lot), près de Brive affichait complet et les 17.000 spectateurs présents ont été servis, emportés par l'ivresse des concerts qui se sont succédé.
Madam, rock is on fireOuvrir le festival n'était pas une tâche facile pour Madam. Mais, avec une énergie débordante et des morceaux rythmés, le trio toulousain a réussi le challenge. Sur la scène Quercy, la deuxième scène d'Ecaussystème, le groupe a enchaîné les chansons en anglais et les numéros de guitare et batterie. Un plein d'énergie en ouverture de festival qui a emporté les fêtards qui n'en demandaient pas tant pour commencer à danser.
Patrice a fait swinguer la fouleAvec ses musiques sweggae, à mi-chemin entre le reggae, la pop et la soul, Patrice a fait pulser les festivaliers. En mettant tout de suite le feu avec une reprise de Rivers of Babylon. Ont suivi ses plus grands titres, repris par la foule a cappella. Avec son éternel bonnet, Patrice a emmené les spectateurs à se déchaîner sur la piste. Les plus jeunes comme les plus âgés ont été entrainés dans cette frénésie, à voir leurs pas de danse déchaînés, lançant parfaitement la suite des festivités.
Soviet suprem, un cocktail déjantéLe moins que l'on puisse dire, c'est qu'il ne fallait pas être en retard pour le début de Soviet suprem. Les festivaliers étaient prêts à sauter, crier et valser de « gauche à gauche ». Dans leur habituelle ironie sur le contexte politique, le duo a harangué les foules pour les faire chavirer, et transporter dans une « révolution du dancefloor ».
En véritables rockstar, le célèbre Sylvester Staline s'est jeté dans la foule. Avec leur mélange de rap et de musique folklorique des Balkans, toujours engagé, les spectateurs n'ont pas eu une minute pour se reposer.
Dionysos, un show survolté« Ma jambe n'est pas encore réparée », s'est amusé Mathias Malzieu le chanteur du groupe Dionysos, arrivé sur scène dans un fauteuil roulant. Mais, cela ne suffit pas pour arrêter le groupe de copains. Le fauteuil vite oublié, Dionysos a fait vibrer les spectateurs qui les attendaient impatiemment. Toujours aussi authentiques après trente ans de carrière, ils ont fait profiter leurs fans venus en nombre en descendant dans la foule. Le groupe de rockers qui durant 1 h 15 a exalté les festivaliers, avec un show spectaculaire de lumières, sauts dans le public... avec en apothéose leur tube « Song for jedi ». Marie Chazelas
Photos Stéphanie Para