Zidane, l’acteur qui a lancé la soirée
La cérémonie a commencé par l’arrivée de Jamel Debbouze, porteur de flamme, au… Stade de France, un lieu initialement pressenti pour les festivités. L’humoriste français a passé le relais à Zinédine Zidane, toujours aussi charismatique. Le champion du monde français a parcouru les rues de Paris jusqu’à se retrouver dans une rame de métro… en panne. Certaines scènes rappelaient Daniel Craig, façon James Bond, lors de la cérémonie des JO de Londres en 2012. Zizou acteur, la belle idée ! On a revu le champion du monde plus tard sur le Trocadéro où il passa la torche olympique à Rafael Nadal, le plus Parisien des Espagnols.
Un fil rouge tout au long de la soirée
Des enfants ont pris le relais de Zinedine Zidane, passant notamment par les souterrains et catacombes de Paris. Ils étaient conduits, dans un bateau, par un mystérieux personnage, masqué, ressemblant à la faucheuse. Tout au long de la soirée, on l’a suivi dans les rues de Paris, sur les toits, sur les berges de la Seine. Il allait vite, il sautait, il était fort. Mais, à chaque apparition, on ne parvenait pas à devenir qui se cachait sous cette silhouette. Était-ce celui ou celle qui allait allumer la flamme ?
Des stars et du showAya Nakamura a chanté avec la Garde républicaineLes Français sont râleurs. Toujours. Jamais contents. Mais n’ayons pas peur de l’écrire : cette soirée a été réussie. Sur les berges de la Seine, les tableaux se sont enchaînés avec efficacité et brio. Avec, en fond sonore, des chansons françaises. C’était sobre. Inclusif. Avec ce qui fait la beauté de la France. Sans cliché. Sans ringardise non plus. Il y a eu Lady Gaga, Aya Nakamura, Juliette Armanet, Philippe Katerine, du French-cancan, de la danse moderne, des drag-queen et une magnifique marseillaise d’Axelle Saint-Cirel.
Une fête copieusement arrosée
Qui aurait pu prévoir qu’il pleuvrait autant un 26 juillet ? La pluie qui est tombée sans discontinuer et de manière drue a quelque peu gâché la fête. Dans la tribune officielle, des personnalités, non abritées, sont parties plus tôt que prévu. Des journalistes ont aussi quitté leur poste dans la tribune de presse. Et surtout, des athlètes ont fait demi-tour ou ne sont même pas allés jusqu’au Trocadéro, sans doute pour ne pas tomber malade. Exemple parmi tant d’autres, le basketteur Denis Schroder, porte-drapeau de l’Allemagne n’est pas venu jusqu’au pied de la Tour Eiffel.
Marie-José Pérec et Teddy Riner ont allumé la flamme
Le secret avait été gardé jusqu'au bout. Et on a vu défiler bien des champions (Amélie Mauresmo, Alain Bernard, Laure Manaudou, Clarisse Agbegnenou, Charles Coste...) avant de connaître le nom de celle ou celui qui allait embraser le ciel de Paris. Finalement, ce sont Teddy Riner et Marie-José Pérec qui se sont approchés et ont allumé un gigantesque anneau qui est monté dans le ciel à l'aide d'une montgolfière. Dans le même temps, Céline Dion interprétait l'Hymne à l'amour en haut de la Tour Eiffel. Un moment d'intense émotion qui restera dans l'histoire.
A Paris, Kevin Cao