Corps de ferme perdu au cœur de l’Auvergne, ambiance champêtre, musique… Voici l’enjeu du Rond festival, un festival à taille humaine qui est né en même temps que le projet de réaliser un tiers lieu dans ce même corps de ferme, au lieu-dit Ronfet, à Paslières. Entre famille et amis, ils ont voulu rénover cet ancien bien agricole à l’abandon.
Un tiers lieu est un endroit qui peut servir à promouvoir la culture au sens large. Il est possible d’y retrouver plusieurs genres et styles d’arts différents. Mais c’est également un endroit ou plusieurs activités, services, se confrontent.
De la rénovation au tiers lieu"La rénovation de ce lieu passe par des chantiers participatifs, depuis environ un mois et demi", explique Simon Martin, l’un des cofondateurs du projet de rénovation du lieu et du festival.
Des étudiants d’écoles d’architectes sont venus participer aux chantiers avec également des étudiants de Bruxelles et des amis d’amis afin d’avoir de la main-d’œuvre.
Le temps que la rénovation du corps de ferme soit finie, les cinq personnes à l’origine de ce projet ont décidé de réaliser un festival qui pourrait introduire cette idée de tiers lieu. L’année dernière, un premier événement avait été créé mais seulement pour la famille et les amis. Cette année il est ouvert au public.
"De vendredi 9 août à samedi 10 août il sera possible de retrouver toute sorte de musique, avec onze groupes de musique différents principalement des duos ou des solos. Au programme Arthur J. Reptilian, Bulie Jordeaux, Loïs Lazur, Piaconcept, Sòn du maquís et plein d’autres… Mais il y aura aussi une exposition d’art contemporain, une friperie et bien sûr, de quoi se nourrir. Petits plus, nous avons privilégié des produits locaux et bios. Les cuisiniers bénévoles sur place confectionneront de bon petit plat en collaboration avec le Gaec Les petits genêts, la bière viendra de la microbrasserie Grizzly située à Clermont-Ferrand. Il y aura aussi un snack de disponible", détaille Simon Martin.
Un projet vivant à taille humaine"De ce projet se dégage une réelle volonté de partage et un de vie." Le but est d’allier convivialité et mixité tout en montrant que chaque chose différente peut tout à fait s’accorder et aller ensemble comme la friperie avec l’art contemporain. "C’est un projet à taille humaine qui nous tient à cœur pour rassembler les gens dans le respect et la bienveillance", conclut Simon Martin.
Chloé Cambier