Depuis lundi, se tient à Ouagadougou le procès de ce qui est considéré comme la première attaque terroriste au Burkina Faso. Le 9 octobre 2015, une cinquantaine d’hommes armés attaquent la brigade de gendarmerie de Samorogouan, à une trentaine de kilomètres de la frontière malienne. Neuf ans plus tard, une dizaine de personnes comparaissent donc devant le pôle judiciaire antiterroriste du tribunal de grande instance de Ouaga 2. Ils sont poursuivis, entre autres, pour « association de malfaiteurs terroristes », « assassinats », et « destruction aggravée de biens publics ».