Cette baisse de plus de 2.000 DAB, qui représente 4,6% du parc, est la plus forte constatée ces dernières années.
Depuis fin 2018, plus de 8.500 DAB ont été supprimés.
L'actualisation des chiffres de cette année "confirme le maintien à un très bon niveau de l'accessibilité aux billets en France métropolitaine", a défendu dans un communiqué la banque centrale, garante de l'accessibilité des espèces et associée pour l'occasion au ministère de l'Economie.
La baisse du nombre total de points d'accès aux espèces (71.541 en fin d'année dernière, soit -2,3% sur un an) est un peu limitée par l'essor de services complémentaires de distribution d'espèces chez les commerçants, qui viennent s'ajouter aux DAB.
Mais le service est loin d'être le même. Dans les relais CA du Crédit Agricole par exemple, le retrait ne peut dépasser 100 euros, explique le site internet de la banque.
Les opérations ne sont accessibles qu'aux clients du réseau auquel ils appartiennent et ne peuvent se faire qu'aux horaires d'ouverture du commerçant en question, et non 24 heures sur 24 comme un DAB classique.
Plus de la moitié des communes françaises ne dispose ni d'un DAB, ni d'un point d'accès aux espèces.
La baisse du nombre de DAB devrait encore s'accentuer à la faveur du déploiement de Cash Services, le programme de mise en commun de leurs automates par Société Générale, BNP Paribas et Crédit Mutuel Alliance fédérale (qui possède également le CIC).
Le premier distributeur automatique de billets (DAB), habillé de noir et arborant le logo Cash Services, est en test depuis le 22 novembre au parc des expositions à Mulhouse, dans le Haut-Rhin.
Au terme du déploiement de ce projet de mutualisation, prévu pour 2026, le réseau Cash Services comptera 7.000 sites (5.000 agences et 2.000 hors agences), soit 30% de moins que le nombre de sites actuels, environ 10.000.
Le nombre de DAB installés par des opérateurs présentés comme externes, Euronet, Loomis et Brink's, est en revanche en augmentation de 19% l'an dernier: il passe de 571 à 679.