Noah Lyles, sprinteur américain en quête de gloire aux Jeux olympiques de Paris, a surmonté une maladie infantile et des épisodes dépressifs qu’il maîtrise depuis trois ans. Favori du 200 m aux Jeux de Tokyo en 2021, il avait remporté la médaille de bronze après avoir commencé un traitement pour sa dépression. « En 2021, le premier jour où j’ai pris des médicaments, j’ai senti un énorme soulagement, » raconte Lyles. Depuis, l’athlète de 27 ans est devenu triple champion du monde à Budapest (100 m, 200 m et 4×100 m). Souriant et adepte du show, il se régale sur la piste. « Je m’amuse, je suis joyeux sur la piste. Quand ça devient dur, je me rappelle que ce n’est que de la course, et que je suis super bon à ce jeu. »
Né en Floride et ayant souffert de crises d’asthme sévères, dyslexique et moqué à l’école, Lyles s’est révélé sur la piste à Charlotte avec son frère Josephus. « Je voulais déjà courir aux Jeux olympiques, devenir une star de la piste, » dit-il dans le documentaire « The Noah Lyles Project ».
Passé directement du lycée au monde professionnel, il est devenu champion du monde du 200 m en 2019 à Doha. Restant proche de sa famille, il a trouvé son équilibre dans le groupe d’entraînement de Lance Brauman à Clermont. « Il a tellement grandi depuis Tokyo, » note Diana McNab, sa préparatrice mentale. Pour les Jeux de Paris, il s’est mis « beaucoup de pression, » selon sa mère, pour atteindre son objectif. A surveiller les performances du favoris du 100 et 200m des prochains JO.