L’embellie semble se confirmer du côté du stade Antonin-Chastel, à Thiers. Les travaux visant à équiper le terrain B d’une pelouse synthétique ont démarré comme prévu à la fin du mois d’avril dernier et progressent à grands pas, en avance sur ce qu’annonçait la municipalité dans nos pages jeudi 11 avril.Les bandes sont de différentes couleurs pour "faire joli, comme à la télé".
Pourtant, c’est peu dire que le projet n’est pas né sous les meilleurs auspices. Après un premier appel d’offres lancé par la Ville fin 2023 et demeuré infructueux, c’est l’Union Européenne qui interdisait les microplastiques comme substrat de remplissage du terrain, obligeant la municipalité à revoir sa copie.
Prêt pour la rentrée 2024"Au final, c’est une bonne chose qu’il nous ait fallu relancer la consultation", positive Céline Becerra, directrice de la communication de la Ville de Thiers. "Cela nous a permis de nous mettre en conformité avec la législation européenne en choisissant du sable plutôt que des billes de caoutchouc pour le remplissage du terrain. C’est plus écologique et… c’est moins cher, ce qui ne gâche rien !"Le gazon sera lesté par du sable, "30 kg par mètre carré".
Le chantier est confié à ST Groupe, entreprise spécialisée dans l’équipement sportif. Vendredi 12 juillet, lors d’une visite du stade en présence du maire de Thiers Stéphane Rodier, de ses équipes et des partenaires du projet, les employés du ST Groupe s’attelaient déjà à coller entre elles les quatorze bandes de pelouses synthétiques, larges chacune de quatre mètres, qui constitueront le terrain.
Le chantier se déroule comme prévu, nous sommes même un peu en avance.
"Les travaux devraient prendre fin à la mi-août", soit un petit mois avant la date de rendu initiale fixée début septembre. De quoi permettre au terrain de reprendre du service dès la rentrée 2024, voire avant.Vendredi 12 juillet, la municipalité a organisé une visite du stade en présence du maire de Thiers Stéphane Rodier, de ses équipes et des partenaires du projet dont Tony Bernard, président de l'intercommunalité Thiers Dore et Montagne.
Côté financements, le budget initial est respecté. Si la Ville s’est fait quelques frayeurs lors du premier appel d’offres, elle mettra finalement de sa poche 394.000 euros, sur les 500.000 prévus. L’État participe à hauteur de 105.000 euros, la Région met 50.000 euros, l’Agence nationale du sport 70.000 euros et le Fonds d’aide au football amateur quelque 40.000 euros.
Louise Llavori