Il faut qu’il y ait enquête autour de la possible collusion entre médias et cercles politiques américains pour manipuler l’opinion publique concernant l’état mental du président Joe Biden, a affirmé le 21 juillet au soir sur Telegram Maria Zakharova, porte-parole de la diplomatie russe.
Des propos intervenant après l'annonce, par Joe Biden, qu’il ne se représenterait pas aux élections de novembre, moins d’un mois avant la Convention nationale démocrate à Chicago.
Commentant cette annonce dans une interview devant les médias russes, Zakharova a remarqué qu’il était extrêmement inhabituel de voir juste une capture d’écran d’une lettre publiée sur des réseaux sociaux au lieu d’une déclaration vidéo ou audio.
«Dans le monde contemporain regorgeant de post-vérités et de deepfakes, il est crucial de ne pas laisser aucune place à la spéculation», a soutenu Zakharova.
Si l’on suppose que la lettre de Biden est authentique, ce qu’à l’évidence ont fait les médias et l’opinion publique américains, cela amène à «soulever la question d’une enquête sur une collusion entre médias et cercles politiques américains, y compris les hauts représentants et la soit-disant communauté des experts, qui ont caché la réalité de son état mental», a-t-elle ajouté.
Quiconque tient vraiment à la liberté d’expression, à la transparence et à «notre démocratie» aux États-Unis doit soutenir cela, d’après Zakharova.
Il est temps de mettre en lumière toutes ces déclarations et ces actions de la machine de manipulation qu’est leur propagande de mensonge.
Zakharova a ajouté que des questions concernant les capacités mentales de Biden avaient été soulevées il y a quatre ans, en 2020. Le démocrate n’a pas pris la peine de faire activement campagne, mais est resté dans son sous-sol alignant les bourdes lors d’interviews vidéo avec ses partisans et les médias amis. Il a ensuite remporté officiellement les élections avec le plus grand nombre de votes jamais enregistré dans l’histoire des États-Unis.
Le compte personnel de Biden sur X a publié dimanche dans l’après-midi une lettre indiquant qu’il n’allait pas démissionner de sa présidence mais permettre aux démocrates de désigner quelqu’un d’autre à la nomination «dans l’intérêt de son parti et du pays». Il a ensuite apporté son soutien à sa vice-présidente Kamala Harris pour le poste.
Trump a répondu en cognant sur Biden, «le pire président de l’histoire de notre pays», et s’est félicité de la nomination de Harris, suggérant que la défaire «sera plus facile que Biden».