« Il ne fait pas trop chaud, il y a de l’eau, de l’herbe comme il faut, ce sont des années idéales pour le pâturage », estime Frédéric Raynal, agriculteur de Cheylade. Si la pluie est venue gêner la fauche de ses parcelles, elle a apporté des conditions idéales pour ses vaches placées en estives.
« Les conditions sont très favorables, abonde Laurent Bouscarat, président de la Coptasa (coopérative de transhumance et d’amélioration des structures agricoles). Il y a de l’herbe en quantité et en qualité avec une pousse continue et intéressante. » D’autant que la Coptasa a eu la bonne surprise de remarquer que le campagnol terrestre était peu présent cette année. « La flore retrouve une diversité intéressante », constate-t-il.
De l’eau dans les sources et dans les solsMalgré tout, la pluie et le temps frais du mois de juin ont contraint les éleveurs à une vigilance pour l’acclimatation de leurs animaux. Aussi, les températures relativement basses ont provoqué « un retard dans la pousse jusqu’à fin juin, surtout en altitude. Mais, il n’y a jamais eu de rupture de pâturage », tempère Laurent Bouscarat.
Désormais, le président de la Coptasa envisage la suite de l’été avec sérénité, se réjouissant également de la présence d’eau pour l’abreuvement des animaux. « Avec un orage par ci, par là, ce sera idéal », ajoute-t-il. Les éleveurs, eux, se réjouissent : « Le pâturage est nickel, les vaches sont bien », souligne Frédéric Raynal.
Mathieu Brosseau