La préfecture de la Corrèze annonce la mise en service, pour six mois, d'un radar chantier sur la route départementale RD1089, entre Malemort et la gare d'Aubazine.
Si vous empruntez régulièrement la route départementale RD1089, qui relie Brive à Tulle, en Corrèze, il n'a pas pu vous échapper : depuis ce jeudi 18 juillet, un radar chantier surveille la vitesse des quelque 15 à 18.000 véhicules par jour qui utilisent cette route, une des plus fréquentées du département. Il est installé entre Malemort (à un peu plus d'un kilomètre du panneau de fin d'agglomération) et la gare d'Aubazine.
"Il flashe dans les deux sens""Il flashe dans les deux sens", indiquent les services de la préfecture de la Corrèze qui annoncent que ce radar "sécurisera les déplacements sur cette portion de la départementale dans les deux sens de circulation" Et ce, pour une durée de "six mois".
L'objectif, c'est évidemment que les usagers lèvent le pied de la pédale d'accélérateur alors que la vitesse ne doit pas dépasser, ici, les 90 km/heure (80 par temps de pluie).
"Un nombre important d'infractions ont été relevées sur les routes départementales et notamment sur la RD1089", explique la préfecture dans un communiqué. Des infractions "liées à la vitesse", nous précise l'entourage du préfet, rappelant les conséquences que peuvent avoir une conduite au-dessus des limites autorisées : "Un des facteurs principaux d'accidentologie reste la vitesse dans 23 % des accidents."
Les accidents corporels en hausseStatistiques à l'appui, la préfecture appelle à la prudence sur les routes du département :
Le nombre d'accidents corporels a augmenté de 20% en Corrèze par rapport à la moyenne des cinq dernières années. La tendance se poursuit à la hausse pour ce premier semestre 2024 avec une augmentation de 26 % des accidents par rapport à l'an passé.
Dix-huit radars fixes, dont un déjà sur la RD1089, à quelques centaines de mètres du tunnel de Bonnel, sont déployés sur l'ensemble du territoire de la Corrèze "ainsi que trois radars spécifiques feux rouges et deux radars de passage à niveau", comptabilise la préfecture. "La police et la gendarmerie disposent, également, de radars embarqués", ajoute-t-elle.
Guillaume Blanc
