La question a été posée à plusieurs reprises au cours des dernières années par de nombreux chauffeurs indépendants qui cherchent de nouvelles opportunités et gagnent de l’argent par le biais de la plateforme Uber, qui est aujourd’hui le plus important opérateur de taxis au monde, mais aussi d’autres plateformes comme Lyft ou Viaeiro – mais d’où viennent réellement ces chauffeurs ? En outre, certaines questions se posent quant aux méthodes utilisées par les entreprises pour classer les travailleurs sous leur égide, qu’il s’agisse de chauffeurs ou d’indépendants (SEI), voire de salariés – qui est responsable de quoi ? Comment l’entreprise peut-elle se protéger contre les réclamations de l’État et du particulier ? Et enfin : que se passe-t-il exactement si quelque chose ne va pas ?
En fait, Uber est un cas typique pour le droit du travail ainsi que pour le droit fiscal : son modèle d’affaires exige que vous deveniez votre propre patron, mais l’entreprise reprend tous les droits sur vous en tant qu’employé, notamment en termes de prestations sociales, comme l’assurance maladie ou les cotisations de retraite, par exemple, et aussi la responsabilité pour tout dommage ou perte subie par le chauffeur.
Oui, il est obligatoire pour devenir entrepreneur en France et pour que le métier de travailleur indépendant (artisan ou professionnel) soit reconnu par l’administration, vous devez donc passer cet examen avant de démarrer votre activité ! Toutefois, il n’est pas obligatoire d’avoir passé tous les examens (par exemple : test de langue, si vous ne connaissez pas le français, vous pouvez suivre un cours de certification gratuitement, etc.) Vous ne pourrez demander un permis de conduire que si vous avez réussi l’examen VTC !
Les résultats de l’examen VTC sont publiés sur le site internet de l’AMC, après environ six mois à compter de la date de l’examen (dans la plupart des cas, le résultat de l’examen est disponible quelques jours après la fin de l’examen !) Votre note est calculée en fonction du nombre de réponses correctes données pendant l’examen (plus vous donnez de réponses correctes, plus votre note est élevée), ainsi que du temps que vous avez mis à faire l’examen (plus vous avez mis de temps, plus votre note est basse). La note minimale de passage est fixée à 70 %, ce qui signifie que si vous échouez à un examen, vous devez le repasser avant de vous présenter à nouveau.
Nous estimons que ce calcul est injuste pour plusieurs raisons :
– Il ne tient pas compte des avantages tels que l’assurance maladie ou l’assurance pension ;
– Ce calcul exclut les coûts supportés par les chauffeurs eux-mêmes, notamment les réparations, l’entretien et l’essence des véhicules ;
– En outre, il ne tient pas compte des risques qu’ils assument : par exemple, si leur voiture tombe en panne en cours de route, ou s’ils tombent malades en conduisant, ces problèmes seront entièrement à la charge du conducteur, qui devra supporter toutes les dépenses sans compensation ;
– Et enfin, nous ne tenons pas compte du fait qu’un chauffeur Uber travaille avec un salaire fixe, alors que le client paie à la minute, au kilomètre ou à la seconde, selon l’application utilisée ;
Ces questions expliquent pourquoi de nombreux chauffeurs préfèrent travailler directement pour les clients, et non par l’intermédiaire de plateformes telles que Uber Eats et Deliveroo ;
Mais le problème n’est pas seulement de savoir combien d’argent les chauffeurs gagnent, mais aussi de connaître les conditions dans lesquelles ils travaillent.
La tarification dynamique est basée sur un algorithme qui compare le schéma de voyage réel d’un passager avec son schéma type et décide s’il doit bénéficier ou non de la tarification dynamique à un moment donné pour un type de voyage particulier (bus, train ou vol). Moins vous effectuez un certain type de voyage, plus vous avez de chances de bénéficier de la tarification dynamique, car il vous faudrait effectuer très peu de voyages pour que votre schéma de déplacement corresponde aux hypothèses de l’algorithme à votre sujet et puisse ainsi bénéficier de la tarification dynamique. En revanche, si vous effectuez de nombreux voyages d’un type similaire, votre schéma de déplacement tendra à être plus moyen que le vôtre, de sorte que vous bénéficierez probablement de la tarification standard la plupart du temps, même si vous pouvez parfois bénéficier de la tarification dynamique en raison des fluctuations aléatoires de l’offre et de la demande sur le réseau
Oui, mais si vous faites cela, vous ne pourrez pas gagner assez d’argent pour couvrir vos frais, ce qui signifie que vous devrez aussi travailler à d’autres moments – ce que beaucoup de gens hésitent à faire parce qu’ils aiment avoir du temps libre !
Certaines personnes commencent leur carrière à 21 ans, tandis que d’autres attendent d’avoir 30 ou même 40 ans avant de décider de prendre le volant d’une voiture et de devenir un entrepreneur indépendant comme vous et moi le faisons en ce moment, en empochant des milliers de dollars par mois, grâce à toutes les heures supplémentaires que nous faisons pendant la semaine et le week-end, sans avoir besoin d’avoir des compétences ou des qualifications particulières, simplement en utilisant nos smartphones pour trouver des tarifs, les accepter, prendre les passagers et les déposer là où ils veulent aller, et payer les taxes et les assurances en plus (pour ceux qui utilisent l’application, bien sûr).
La première chose à prendre en compte est le coût de l’acquisition de votre propre véhicule et de son enregistrement auprès d’Uber, ce que vous devrez faire pour qu’ils sachent que vous êtes un conducteur légitime et non quelqu’un qui essaie de profiter de leur système ;
Vous devrez investir de l’argent dans l’essence, l’entretien et les pneus, comme pour tout autre véhicule ;
Et vous devrez suivre de près tous vos gains et dépenses, et prêter attention à ce qui se passe autour de vous, y compris à la police.
Étant donné que les chauffeurs Uber sont des entrepreneurs indépendants et non des employés de l’entreprise, ils doivent payer leur propre assurance, les indemnités pour accident du travail, la taxe de vente, les taxes d’État et d’autres taxes, le cas échéant, et doivent également assumer le coût de leur propre véhicule et de son immatriculation, ce qui signifie qu’ils devront payer plus cher pour travailler qu’un employé ordinaire.
