La 44e édition des 8 Heures de Suzuka aura lieu ce dimanche au Japon. Troisième étape de la saison du championnat du monde d'endurance (EWC), cette course se disputera sans le team moulinois, qui y avait pourtant pris part l’an dernier. L’équipe dirigée par Yannick Lucot (manager général) et Pierrick Gillet (manager adjoint) n’a pas réussi à « réunir le budget suffisant » pour y participer, explique le second.
Autre inconvénient du circuit de Suzuka, avancé par Pierrick Gilet : les pneus. Selon lui, « les équipes dotées de pneumatiques Bridgestone sont avantagées sur le circuit, contrairement à ceux qui utilisent des pneus Dunlop ou Pirelli, comme nous ».
Objectif Bol d'OrL’équipe Honda Viltaïs Racing a alors fait le choix de se concentrer sur la dernière manche de la saison : le Bol d’Or, le 14 septembre au Castellet, sur le circuit Paul Ricard. « Cette dernière manche de championnat du monde peut rapporter énormément de points et nous réussit plutôt bien depuis trois saisons », précise Pierrick Gilet. En effet, le team moulinois avait pris la deuxième place de ces 24 heures de course l’an dernier.
« Au Bol d’Or, le vainqueur peut marquer jusqu’à 100 points »
Une dernière manche de championnat plus avantageuse stratégiquement pour remonter au classement, affirme Pierrick Gillet. « Au Japon, nous aurions pu espérer marquer entre 1 et 10 points. Au Bol d’Or, le vainqueur peut marquer jusqu’à 100 points. En 2022, en gagnant le Bol d’Or, nous avons terminé 3e au classement général, alors même que nous avions décidé, comme cette année de ne pas aller au Japon ».
Actuellement 11e, à 66 points des leaders, l’équipe Honda Viltaïs Racing mise tout sur le mois de septembre pour remonter au classement.
David Allias
