À Thiers, dans le Puy-de-Dôme, les habitudes de consommations évoluent vers un circuit plus court.
Historiquement, la cité médiévale thiernoise attire les amateurs des arts de la table, grâce à ses coutelleries. Mais depuis quelque temps, la tendance est aussi à la restauration. Salons de thé, brasseries, tapas…"En deux ans, sept restaurants ont ouvert ou ont été repris. Nous sommes sur une belle dynamique", détaille Sophie Delaigue, adjointe en charge des commerces à la Ville.
Des boutiques qui ouvrent en ville hauteUn phénomène qui encourage aussi des commerçants à ouvrir leurs boutiques artisanales, de décoration ou de prêt-à-porter en ville haute."Avec l’augmentation des coûts du carburant et les travaux à Clermont-Ferrand, les gens cherchent à consommer et à sortir plus localement", observe l’élue.
Les travaux ont démarré dans l'ancien bar Le Fontenoy de Thiers, en vue d'accueillir un nouveau commerce
Comme c’est le cas dans de nombreuses villes moyennes, les achats de la vie quotidienne se font toujours dans les magasins de la zone commerciale de la ville basse, qui rayonne jusqu’à Ambert. "Les habitants de Puy-Guillaume, qui consommaient beaucoup à Vichy, se tournent vers chez nous aussi", détaille l’élue.Pour la municipalité, le prochain enjeu est le développement de la mobilité douce pour encourager cette dynamique.
Angèle Broquère
