Après plusieurs jours difficiles, les baroudeurs du Tour de France trouvent un terrain plus favorable mercredi lors de la 17e étape, avec un final exigeant vers Superdévoluy. La lutte pour intégrer l’échappée promet d’être intense dès le départ à Saint-Paul-Trois-Châteaux, car de nombreuses équipes cherchent encore leur première victoire sur ce Tour.
Thierry Gouvenou, traceur du Tour, explique : « On s’attend à une grosse bagarre pour prendre l’échappée. La première partie de l’étape est très roulante, ce qui devrait permettre aux baroudeurs-rouleurs de se démarquer. Cependant, le final est réservé aux grimpeurs et celui qui l’emportera sera probablement le meilleur grimpeur parmi les baroudeurs. »
L’étape de 177 km, avec un dénivelé positif de 2850m, devient particulièrement difficile dans sa seconde moitié avec l’enchaînement du col Bayard (6,8 km à 7,3 %) et du col du Noyer (7,5 km à 8,1 %), avant l’arrivée à Superdévoluy. Cette station, fief du skieur Cyprien Sarrazin, fait sa première apparition en tant que ville-étape sur le Tour. « L’enchaînement du col Bayard et du col du Noyer est très raide, surtout les deux derniers kilomètres du col du Noyer, qui sont à flanc de falaise. Pour des raisons de sécurité, le public sera interdit sur cette portion », précise Gouvenou.
Les favoris pourraient-ils être intéressés par cette étape ? « Cela dépendra de la façon dont les leaders gèrent le col du Noyer. Je pense que cette étape est plus propice à un coureur classé 7e ou 8e au général qui veut gagner du temps. Je ne m’attends pas à ce que les grands leaders se dévoilent à cet endroit », conclut le directeur technique de la Grande Boucle.
