L’Espagne et l’Angleterre disputeront ce dimanche (21 heures) la finale de l’Euro 2024 à Berlin. Voici les cinq enjeux d'un match qui pourrait être plus équilibré qu’il n'y paraît. D’un côté, l’incontestable meilleure équipe de la compétition, de l’autre, une formation sans cesse bousculée mais jamais éliminée. Entre la Roja et les Three Lions, le rapport de force semble, a priori, relativement déséquilibré. Toutefois, chacune des deux sélections dispose de qualités et de lacunes certaines, ce qui pourrait logiquement faire pencher la balance d’un côté ou de l’autre. Alors la rédaction de Top Mercato s’est réunie pour lister les principaux facteurs qu’il faudra observer de près ce dimanche. Les côtés anglais Dans le 3-4-3 qu’a adopté Gareth Southgate depuis le quart de finale remporté face à la Suisse (1-1, 5-3 t.a.b.), les côtés font office de zones clés. Alors que les pistons disposent de profils diamétralement opposés avec Bukayo Saka à droite et Kieran Trippier à gauche, certains déséquilibres naturels se créent. Le piston droit évoluant majoritairement comme ailier, l’Angleterre fixe souvent le jeu à gauche pour ensuite renverser à droite. Parce que Trippier est un latéral de formation, qui plus est droitier, le côté gauche est ainsi fréquemment déserté. Alors Jude Bellingham et Phil Foden n’hésitent pas à occuper cette zone afin d’attirer le bloc adverse proche d’eux, pour ensuite changer d’aile vers un Saka isolé à l’opposé, prêt à percuter ou à jouer un duel face au latéral adverse. À noter que cette asymétrie pourrait s'équilibrer si Luke Shaw est titularisé comme piston