« Le "tarsier des Philippines" annonce le prochain Rendez-vous international ducarnet de voyage. Petit singe de 12 cm désormais protégé, son regard vacertainement interpeller ainsi que sa symbolique. Il est étrange, ses grands yeuximmobiles nous regardent intensément, nous rappelant "qu’il faut aller voir", êtrecurieux, attentif à l’autre et accepter ses différences. Notre association est de plus en plus engagée pour la protection de notre planète. Les carnettistes sont de "grands témoins" qui savent retranscrire magnifiquement notre monde au travers de leurs illustrations et carnets de voyage », a déclaré Pierrette Viel, la présidente de l’association Il faut aller voir, lors de la présentation de l'affiche de la 24e édition du Rendez-vous international du carnet de voyage.
Affiche réalisée par Etienne Druon Etienne Druon, illustrateur de l’affiche du festivalIllustrateur-voyageur et enseignant en design d’espace, depuis plus de vingt ans, Etienne Druon a été récompensé lors du dernier festival (2023) en remportant le Grand Prix de la Fondation d’Entreprise Michelin pour son ouvrage Amazonie vingt ans de voyage(s) (Éd. Magellan et Cie).
Il dessine et explore l’Amazonie en dehors des sentiers battus, des images formatées, afin de magnifier la faune, la flore et les différentes ethnies qui composent cette partie du monde dans un travail de plus en plus militant et humaniste. Cette soif de découverte, cet engagement lui ont ouvert les portes en 2018 de l’emblématique Société des explorateurs français.
« Les mots clés qui ont guidé ma démarche sont : "Voir - Étonnement - Ailleurs - Nature". Je cherchais un élément fort qui attire l'attention, interpelle et émeut un large public. Le tarsier remplissait parfaitement ces critères. Réalisé à la gouache, son immense regard nous happe ; on y plonge tout autant qu’il invite à regarder au-delà. Sa fragilité et son statut d’espèce menacée s’alignent avec l’esprit du Rendez-vous international du carnet de voyage, qui prône des valeurs d’éco-responsabilité et d’universalité. En plus de son rappel évident à l'environnement, le fond vert aquarellé introduit une dominance chromatique inédite dansl’histoire des visuels du festival. Cet arrière-plan lumineux ajoute de la profondeur et met en valeur le tarsier au premier plan. Des empreintes de feuilles à l’acrylique ocre animent graphiquement l’espace sans nuire à la lisibilité des textes ni à l’impact visuel du tarsier. En résumé, Il faut aller voir ! », a précisé Etienne Druon.