Promouvoir les artisans d’art, et faire du Cantal un lieu d’accueil pour ces derniers. Ces missions, le Groupement Artisanal des Métiers d’Art du Cantal (Gramac) les poursuit tout au long de l’année, et de plusieurs manières.
Démarche« Nous éditons un document qui présente l’ensemble de nos artisans, pour que le public sache qui ils sont et où les trouver, précise son président, Bernard Joyeux. À ce jour, ils sont 55, mais ça augmente vite. Nous avons aussi monté des tiers lieux dédiés à l’artisanat d’art. Le contrat, c’est qu’une collectivité nous prête les locaux, et on s’engage à ouvrir toute l’année un magasin avec un atelier, qui soit aussi un lieu de formation. Ce qui fait venir du monde sur la commune. On l’a expérimenté à Champ-sur-Tarentaine avec l’intercommunalité, nous allons bientôt en ouvrir deux nouveaux à Naucelles et Pleaux, et on discute avec le Vigean et Condat. »
CollaborationÀ Saint-Flour, le Gramac était jusqu’ici uniquement présent lors des Journées Européennes des Métiers d’Art. « Lors de cette très belle manifestation, on s’est dit, avec le maire Philippe Delort, et Antoine Falcetta, du service événementiel, qu’on pourrait aller plus loin. » « On s’est dit qu’on pourrait avoir une collaboration plus pérenne, poursuit le maire. Et on avait ce local commercial de disponible, au rez-de-chaussée d’un immeuble récemment rénové par Cantal Habitat rue de la Rollandie. Y installer un magasin de créateurs correspondait à notre volonté de dynamisation commerciale du centre-ville. »
VariétéLe Gramac s’y est donc attelé. Nettoyant, ripolinant le local. Qui, depuis la semaine dernière, est occupé, six jours sur sept (sauf le lundi) par quatorze créateurs. Allant de la bijouterie à la céramique en passant par les vêtements pour enfants, le tournage sur bois ou des bougies. « Chacun d’entre nous tient à tour de rôle le magasin, et peut renseigner sur les techniques », explique Bernard Joyeux. Qui affichait un large sourire à l’heure de l’inauguration car « sur les premiers jours, même si la saison estivale n’a pas vraiment commencé, on a déjà vu du monde. »
Yann Bayssat
